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Les Pyrénées, ces "châteaux d'eau", sont en réalité de véritables trésors enfouis. Les études du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et du programme Explore 2 ont mis en lumière la nécessité de connaître les ressources en eau souterraines dans ces régions de montagne où la ressource en eau se raréfie.
Les géophysiciens du BRGM Occitanie, menés par Frédéric Tronel, ont lancé une campagne de levé géophysique sur le Massif central. L'hélicoptère transporte une antenne de 20 mètres de diamètre et émet des ondes électromagnétiques pour établir les contrastes de résistivité dans le sol. Cette méthode est déjà utilisée en plaine mais déployée ici dans un massif montagneux.
Cette campagne de 4 ans, financée par l'agence de l'eau Adour-Garonne, la Région Occitanie et plusieurs départements, vise à découvrir des poches d'eau potentiellement importantes. Les géologues estiment que ces formations fluvioglaciaires, dont le fonctionnement est encore à étudier, pourraient contenir d'importantes ressources en eau.
Les résultats de cette mission seront cruciaux pour orienter les choix décisifs dans les vallées pyrénéennes : implantation de nouveaux captages, adaptation des usages agricoles, ou protection de nappes sensibles. Il faut anticiper et raisonner en profondeur pour éviter de se retrouver à sec.
Les études menées sur la Garonne, le Gave de Pau, l'Ariège et les Nestes (d'Aure et du Louron) ont mis en lumière la nécessité de connaître ces ressources. Les galets visibles au milieu de la Garonne en période d'étiage augurent des étés de plus en plus secs.
En 2022, on pouvait traverser la Garonne à pied à Toulouse, mais maintenant, l'eau est un bien rare. Le préfet de la Nouvelle-Aquitaine, Étienne Guyot, a déjà constaté les effets : "en 2022, nous pouvions traverser la Garonne à pied à Toulouse. Ce qui était de la science-fiction il y a quelques années devient réalité."
Les géophysiciens ne sont pas munis d'un bâton de sourcier mais d'un hélicoptère transportant une immense antenne de 20 mètres de diamètre. Cette campagne totalise 800 kilomètres de lignes de vol et se focalise sur les vallées citées ci-dessus.
La méthode est sans danger pour l'être humain ou l'environnement, mais elle permet de couvrir des zones entières, souvent inaccessibles à pied. Des forages de reconnaissance seront programmés en fonction des résultats.
Les géophysiciens du BRGM Occitanie, menés par Frédéric Tronel, ont lancé une campagne de levé géophysique sur le Massif central. L'hélicoptère transporte une antenne de 20 mètres de diamètre et émet des ondes électromagnétiques pour établir les contrastes de résistivité dans le sol. Cette méthode est déjà utilisée en plaine mais déployée ici dans un massif montagneux.
Cette campagne de 4 ans, financée par l'agence de l'eau Adour-Garonne, la Région Occitanie et plusieurs départements, vise à découvrir des poches d'eau potentiellement importantes. Les géologues estiment que ces formations fluvioglaciaires, dont le fonctionnement est encore à étudier, pourraient contenir d'importantes ressources en eau.
Les résultats de cette mission seront cruciaux pour orienter les choix décisifs dans les vallées pyrénéennes : implantation de nouveaux captages, adaptation des usages agricoles, ou protection de nappes sensibles. Il faut anticiper et raisonner en profondeur pour éviter de se retrouver à sec.
Les études menées sur la Garonne, le Gave de Pau, l'Ariège et les Nestes (d'Aure et du Louron) ont mis en lumière la nécessité de connaître ces ressources. Les galets visibles au milieu de la Garonne en période d'étiage augurent des étés de plus en plus secs.
En 2022, on pouvait traverser la Garonne à pied à Toulouse, mais maintenant, l'eau est un bien rare. Le préfet de la Nouvelle-Aquitaine, Étienne Guyot, a déjà constaté les effets : "en 2022, nous pouvions traverser la Garonne à pied à Toulouse. Ce qui était de la science-fiction il y a quelques années devient réalité."
Les géophysiciens ne sont pas munis d'un bâton de sourcier mais d'un hélicoptère transportant une immense antenne de 20 mètres de diamètre. Cette campagne totalise 800 kilomètres de lignes de vol et se focalise sur les vallées citées ci-dessus.
La méthode est sans danger pour l'être humain ou l'environnement, mais elle permet de couvrir des zones entières, souvent inaccessibles à pied. Des forages de reconnaissance seront programmés en fonction des résultats.