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Kinshasa : 9e sommet de la CIRGL, un nouveau départ pour la diplomatie régionale
Le 9e sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) s'est tenu samedi à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Ce sommet de haut niveau, qui n'avait eu lieu que deux fois depuis 2020, réunissait les chefs d'État des 12 pays membres de la CIRGL.
L' occasion était donnée aux ministres de l'intérieur et de l'économie de ces pays pour discuter des projets économiques d'envergure dans la région. Les discussions ont porté sur le corridor de Lobito, le corridor ferroviaire Tanzanie-Burundi-RDC et le projet routier entre l'Ouganda et la Centrafrique en passant par Kinshasa.
La RDC a souhaité mettre en avant des projets d'interconnexion pour renforcer sa position sur scène régionale. La Première ministre Judith Suminwa a déclaré que « le Congo doit être un trait d'union » et qu'il est temps de rassembler plutôt que de diviser.
Cependant, malgré les ambitions de Kinshasa, le sommet risque de s'égare dans la mélodie des conflits régionaux. Le groupe armé M23 en RDC, soutenu par le Rwanda voisin, continue de secouer l'est du pays. De plus, la guerre civile au Soudan et les violences post-électorales en Tanzanie pourraient également faire l'objet de discussions.
Selon un conseiller du gouvernement congolais, la CIRGL est discrète sur la scène diplomatique mais l'ambition de Kinshasa est de donner une nouvelle dynamique à cette institution. Le ministre congolais de l'intégration territoriale, Floribert Anzuluni, a indiqué que la paix et la coopération économique sont les deux priorités de ce sommet.
Malheureusement, le Rwanda n'a pas envoyé de représentants au 9e sommet de la CIRGL.
Le 9e sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) s'est tenu samedi à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Ce sommet de haut niveau, qui n'avait eu lieu que deux fois depuis 2020, réunissait les chefs d'État des 12 pays membres de la CIRGL.
L' occasion était donnée aux ministres de l'intérieur et de l'économie de ces pays pour discuter des projets économiques d'envergure dans la région. Les discussions ont porté sur le corridor de Lobito, le corridor ferroviaire Tanzanie-Burundi-RDC et le projet routier entre l'Ouganda et la Centrafrique en passant par Kinshasa.
La RDC a souhaité mettre en avant des projets d'interconnexion pour renforcer sa position sur scène régionale. La Première ministre Judith Suminwa a déclaré que « le Congo doit être un trait d'union » et qu'il est temps de rassembler plutôt que de diviser.
Cependant, malgré les ambitions de Kinshasa, le sommet risque de s'égare dans la mélodie des conflits régionaux. Le groupe armé M23 en RDC, soutenu par le Rwanda voisin, continue de secouer l'est du pays. De plus, la guerre civile au Soudan et les violences post-électorales en Tanzanie pourraient également faire l'objet de discussions.
Selon un conseiller du gouvernement congolais, la CIRGL est discrète sur la scène diplomatique mais l'ambition de Kinshasa est de donner une nouvelle dynamique à cette institution. Le ministre congolais de l'intégration territoriale, Floribert Anzuluni, a indiqué que la paix et la coopération économique sont les deux priorités de ce sommet.
Malheureusement, le Rwanda n'a pas envoyé de représentants au 9e sommet de la CIRGL.