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Le procès Péchier attire l'attention sur un épisode détaillé par Odile Lacheray, qui a été opérée au Bloc médical en 2015. La patiente a raconté à ses policiers qu'elle avait vu un barbu aux cheveux très longs avec une "boite grise" contenant du matériel médical et lui avait dit "ça, c'est de la bonne !". Elle ajoutait qu'elle n'avait pas pu rire car il était si joyeux. L'homme était accompagné d'une charlotte sur le chef.
Cependant, deux ans plus tard, en 2017, après avoir vu Frédéric Péchier dans la presse, Odile a fait le lien avec l'épisode au Bloc médical. Elle a affirmé que son mari était formel et qu'elle ne l'aurait jamais oublié. Cependant, ce qui est curieux, c'est que l'accusé conteste le récit de la patiente. Il soutient qu'il n'était pas dans le Bloc médical ce jour-là, il était en consultation de l'autre côté de la rue.
L'avocat du défendeur, Me Randall Schwerdorffer, a soutenu que le récit de Odile ne prouve rien et que le médecin qu'elle dit avoir vu au chevet "n'a rien sorti" de la caisse. Mais pour l'avocate générale Christine de Curraize, cet épisode peut être déterminant car il s'agit du moment où l'accusé aurait pu "subtiliser" une poche de perfusion polluée par un poison.
L'avocat de nombreuses parties civiles, Me Stéphane Giuranna, a lancé des attaques contre le défendeur. Il soutient qu'il y a la preuve formelle selon laquelle l'accusé avait posé une poche empoisonnée à côté d'Odile.
Cependant, deux ans plus tard, en 2017, après avoir vu Frédéric Péchier dans la presse, Odile a fait le lien avec l'épisode au Bloc médical. Elle a affirmé que son mari était formel et qu'elle ne l'aurait jamais oublié. Cependant, ce qui est curieux, c'est que l'accusé conteste le récit de la patiente. Il soutient qu'il n'était pas dans le Bloc médical ce jour-là, il était en consultation de l'autre côté de la rue.
L'avocat du défendeur, Me Randall Schwerdorffer, a soutenu que le récit de Odile ne prouve rien et que le médecin qu'elle dit avoir vu au chevet "n'a rien sorti" de la caisse. Mais pour l'avocate générale Christine de Curraize, cet épisode peut être déterminant car il s'agit du moment où l'accusé aurait pu "subtiliser" une poche de perfusion polluée par un poison.
L'avocat de nombreuses parties civiles, Me Stéphane Giuranna, a lancé des attaques contre le défendeur. Il soutient qu'il y a la preuve formelle selon laquelle l'accusé avait posé une poche empoisonnée à côté d'Odile.