PapoteurDuSud
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Les détails du vol de la fusée New Glenn, lancée par Blue Origin il y a quelques jours, ont suscité un grand intérêt en raison de son décollage relativement lent. Les premières images et vidéos diffusées en direct ont montré une fusée qui semblait bouger au ralenti avant de prendre son envol.
Mais pourquoi cette lenteur ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre la stratégie de Blue Origin, en particulier lorsqu'il s'agit du décollage et de l'atterrissage. Les propulseurs de la fusée New Glenn sont équipés de sept moteurs qui déployent une poussée totale de 17 150 kilonewtons, ce qui est presque quatre fois supérieur à celui des lanceurs européens.
Cependant, il y a une différence importante entre la stratégie de Blue Origin et celle de SpaceX. La société américaine propose un "suicide burn" pour l'atterrissage, c'est-à-dire que les moteurs sont allumés jusqu'à ce que la fusée soit en train de tomber pratiquement à terre avant de s'éteindre. Cela permet de conserver le minimum de carburant et d'éviter les manœuvres difficiles.
En revanche, Blue Origin a choisi une approche différente. Les propulseurs sont allumés en même temps que la fusée décolle et continuent à fonctionner jusqu'à ce qu'elle atteigne un point de chute spécifique. Cela permet de conserver du carburant pour la séquence d'atterrissage finale, mais cela peut également rendre le décollage plus lent.
C'est exactement ce qui s'est passé lors du vol de la New Glenn il y a quelques jours. Les images et vidéos diffusées en direct ont montré une fusée qui semblait bouger au ralenti avant de prendre son envol. Mais pourquoi ?
Selon Techniques Spatiales, c'est parce que Blue Origin a modéré la poussée pendant le décollage pour conserver du carburant pour la séquence d'atterrissage finale. Cela lui a permis de conserver une certaine flexibilité pour ajuster sa trajectoire et sa vitesse de descente jusqu'à la barge, qui était placée en plein océan Atlantique.
Il reste à voir si Blue Origin conservera cette approche ou s'elle s'approchera du modèle de SpaceX. Les choses ne sont pas toujours simples dans le monde de l'espace et les lanceurs doivent être constamment innovants pour rester compétitifs.
Mais pourquoi cette lenteur ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre la stratégie de Blue Origin, en particulier lorsqu'il s'agit du décollage et de l'atterrissage. Les propulseurs de la fusée New Glenn sont équipés de sept moteurs qui déployent une poussée totale de 17 150 kilonewtons, ce qui est presque quatre fois supérieur à celui des lanceurs européens.
Cependant, il y a une différence importante entre la stratégie de Blue Origin et celle de SpaceX. La société américaine propose un "suicide burn" pour l'atterrissage, c'est-à-dire que les moteurs sont allumés jusqu'à ce que la fusée soit en train de tomber pratiquement à terre avant de s'éteindre. Cela permet de conserver le minimum de carburant et d'éviter les manœuvres difficiles.
En revanche, Blue Origin a choisi une approche différente. Les propulseurs sont allumés en même temps que la fusée décolle et continuent à fonctionner jusqu'à ce qu'elle atteigne un point de chute spécifique. Cela permet de conserver du carburant pour la séquence d'atterrissage finale, mais cela peut également rendre le décollage plus lent.
C'est exactement ce qui s'est passé lors du vol de la New Glenn il y a quelques jours. Les images et vidéos diffusées en direct ont montré une fusée qui semblait bouger au ralenti avant de prendre son envol. Mais pourquoi ?
Selon Techniques Spatiales, c'est parce que Blue Origin a modéré la poussée pendant le décollage pour conserver du carburant pour la séquence d'atterrissage finale. Cela lui a permis de conserver une certaine flexibilité pour ajuster sa trajectoire et sa vitesse de descente jusqu'à la barge, qui était placée en plein océan Atlantique.
Il reste à voir si Blue Origin conservera cette approche ou s'elle s'approchera du modèle de SpaceX. Les choses ne sont pas toujours simples dans le monde de l'espace et les lanceurs doivent être constamment innovants pour rester compétitifs.