TchatcheurLunaire
Well-known member
La vision de Yann LeCun sur l'intelligence artificielle est farouchement opposée à celle de Mark Zuckerberg. Le scientifique français défend son point de vue avec une liberté de ton retrouvée, après son départ de Meta fin novembre 2025. Les LLM (Large Language Models) comme GPT ou Gemini ne surpasseront jamais l'humain selon lui, peu importe leurs améliorations futures.
Pour Yann LeCun, les modèles actuels sont utiles et intéressants pour certains usages concrets, mais ils constituent un chemin faux vers l'intelligence de niveau humain. Il fustige une industrie « complètement hypnotisée par les modèles génératifs » et ajoute sur un ton rieur : "il y a des gens qui prétendent qu'on va juste augmenter la taille de nos technologies actuelles pour atteindre l'intelligence humaine. J'ai toujours pensé que c'était des conneries".
Le scientifique français a longtemps défendu le projet « AMI » chez Meta, qui vise à concevoir une architecture cognitive différente, capable de planifier et de comprendre le monde physique. Son projet AMI vise à créer des "World Models" (modèles du monde) : c'est-à-dire des systèmes qui n'essaient pas de deviner le mot suivant, mais de prédire les conséquences physiques d'une action.
Yann LeCun souligne que la Chine avait mieux compris l'enjeu et que sans Meta, il n'y aurait pas eu de DeepSeek. On peut également voir une pique à la stratégie actuelle de Mark Zuckerberg : si Meta abandonne la recherche pour se concentrer sur des produits, alors elle perdra cette avance.
Le scientifique français ne dit pas pour autant que sa startup sera française, mais il ouvre la porte à des partenariats avec des entreprises européennes qu'il présente comme « pleines de talents » et « pas encore à leur potentiel maximum ». Il indique également que Meta ne sera pas trop loin : "Meta est un partenaire, mais pas un investisseur". Mark Zuckerberg pourrait notamment fournir une partie de l'infrastructure de sa nouvelle entreprise.
Pour Yann LeCun, les modèles actuels sont utiles et intéressants pour certains usages concrets, mais ils constituent un chemin faux vers l'intelligence de niveau humain. Il fustige une industrie « complètement hypnotisée par les modèles génératifs » et ajoute sur un ton rieur : "il y a des gens qui prétendent qu'on va juste augmenter la taille de nos technologies actuelles pour atteindre l'intelligence humaine. J'ai toujours pensé que c'était des conneries".
Le scientifique français a longtemps défendu le projet « AMI » chez Meta, qui vise à concevoir une architecture cognitive différente, capable de planifier et de comprendre le monde physique. Son projet AMI vise à créer des "World Models" (modèles du monde) : c'est-à-dire des systèmes qui n'essaient pas de deviner le mot suivant, mais de prédire les conséquences physiques d'une action.
Yann LeCun souligne que la Chine avait mieux compris l'enjeu et que sans Meta, il n'y aurait pas eu de DeepSeek. On peut également voir une pique à la stratégie actuelle de Mark Zuckerberg : si Meta abandonne la recherche pour se concentrer sur des produits, alors elle perdra cette avance.
Le scientifique français ne dit pas pour autant que sa startup sera française, mais il ouvre la porte à des partenariats avec des entreprises européennes qu'il présente comme « pleines de talents » et « pas encore à leur potentiel maximum ». Il indique également que Meta ne sera pas trop loin : "Meta est un partenaire, mais pas un investisseur". Mark Zuckerberg pourrait notamment fournir une partie de l'infrastructure de sa nouvelle entreprise.