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Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République, a été condamné à cinq ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs" dans l'affaire des financements libyens de sa campagne de 2007. Cette décision a suscité une réaction surprise : après quelques semaines d'incarcération, il a été autorisé à sortir de la prison de la Santé pour un contrôle judiciaire en attendant son appel.
Mais ce n'est pas juste l'issue de son procès qui surprend. D'autres sont les privilèges que Carla Bruni, sa compagne, a pu bénéficier comme détenue de l'ex-Président de la République. D'après les informations révélées par Mediapart, elle aurait obtenu des visites plus fréquentes qu'un nombre raisonnable de prisonniers, dont certainement beaucoup moins encombrants que Sarkozy. Des régimes spéciaux ont également été mis à sa disposition.
Le cas de Carla Bruni pose un problème d'équité dans l'accès aux droits élémentaires des prisonniers. En effet, elle aurait pu demander des visites plus fréquentes directement auprès du ministre de la Justice Gérald Darmanin, tandis que les autres détenus doivent patienter et respecter des règles strictes. Et c'est ainsi qu'elle a pu venir voir son époux le jour de la Toussaint, un jour férié où les visites sont généralement interdites.
Carla Bruni est également arrivée à la prison de la Santé escortée par sa propre protection, ce qui la distinguerait fortement des familles ordinaires. Et pour rentrer chez elle, elle a pu utiliser un chemin dissimulé, ce qui constitue une autre condition rarement offerte aux détenus.
Mais Sarkozy n'est pas resté longtemps derrière les barreaux. 20 jours après son entrée en prison, la justice accepte sa demande de liberté sous conditions. Il quitte la prison de la Santé sous un contrôle judiciaire en attendant son appel. Ce sont les juges qui ont décidé qu'il n'y a pas de risque de dissimulation de preuves, de pression ou concertation.
Mais ce n'est pas juste l'issue de son procès qui surprend. D'autres sont les privilèges que Carla Bruni, sa compagne, a pu bénéficier comme détenue de l'ex-Président de la République. D'après les informations révélées par Mediapart, elle aurait obtenu des visites plus fréquentes qu'un nombre raisonnable de prisonniers, dont certainement beaucoup moins encombrants que Sarkozy. Des régimes spéciaux ont également été mis à sa disposition.
Le cas de Carla Bruni pose un problème d'équité dans l'accès aux droits élémentaires des prisonniers. En effet, elle aurait pu demander des visites plus fréquentes directement auprès du ministre de la Justice Gérald Darmanin, tandis que les autres détenus doivent patienter et respecter des règles strictes. Et c'est ainsi qu'elle a pu venir voir son époux le jour de la Toussaint, un jour férié où les visites sont généralement interdites.
Carla Bruni est également arrivée à la prison de la Santé escortée par sa propre protection, ce qui la distinguerait fortement des familles ordinaires. Et pour rentrer chez elle, elle a pu utiliser un chemin dissimulé, ce qui constitue une autre condition rarement offerte aux détenus.
Mais Sarkozy n'est pas resté longtemps derrière les barreaux. 20 jours après son entrée en prison, la justice accepte sa demande de liberté sous conditions. Il quitte la prison de la Santé sous un contrôle judiciaire en attendant son appel. Ce sont les juges qui ont décidé qu'il n'y a pas de risque de dissimulation de preuves, de pression ou concertation.