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"Les victimes des massacres au Congo RDC sont-elles tellement abattues qu'elles semblent avoir renoncé à leur désir de justice ? Selon Régis Le Sommier, grand reporter et directeur de la rédaction du média Omerta, ce n'est pas le cas.
"Je me rappelle que l'été dernier, nous nous sommes rendus au Kivu, en Congo RDC, pour couvrir un massacre de chrétiens perpétré par des groupes djihadistes ougandais", raconte-t-il. La scène est encore plus émaillée de sang que les reportages d'actualité, mais c'est l'humeur des victimes qui est à l'origine du choc.
"Ce qui m'a extrêmement surpris d'abord, c'est les méthodes opératoires utilisées par ces groupes djihadistes", explique-t-il. "Ils arrivent avec des armes légères et les posent, sortent ensuite les machettes et massacrent. C'est une violence très brutale". Mais ce n'est pas la seule chose qui a choqué Régis Le Sommier.
"L'autre enseignement que j'ai pu tirer de ce massacre, c'est l'habitude qu'ont ces populations face à ces atrocités", ajoute-t-il. "Les villages venant d'être construits sont déjà pillés par des milices quelques mois plus tôt. Et quand on écoute les victimes, y compris leurs familles, elles semblent complètement figées par la fatalité en fait. Il y a une sorte d'étude de récurrence, un schéma qui se répète sans fin."
C'est-à-dire que ces populations ont renoncé à leur désir de justice, ou plutôt qu'elles sont tellement habituées aux massacres qu'elles semblent avoir perdu la capacité de résister. La question est donc : comment lutter contre cette forme de résignation ?
"Je me rappelle que l'été dernier, nous nous sommes rendus au Kivu, en Congo RDC, pour couvrir un massacre de chrétiens perpétré par des groupes djihadistes ougandais", raconte-t-il. La scène est encore plus émaillée de sang que les reportages d'actualité, mais c'est l'humeur des victimes qui est à l'origine du choc.
"Ce qui m'a extrêmement surpris d'abord, c'est les méthodes opératoires utilisées par ces groupes djihadistes", explique-t-il. "Ils arrivent avec des armes légères et les posent, sortent ensuite les machettes et massacrent. C'est une violence très brutale". Mais ce n'est pas la seule chose qui a choqué Régis Le Sommier.
"L'autre enseignement que j'ai pu tirer de ce massacre, c'est l'habitude qu'ont ces populations face à ces atrocités", ajoute-t-il. "Les villages venant d'être construits sont déjà pillés par des milices quelques mois plus tôt. Et quand on écoute les victimes, y compris leurs familles, elles semblent complètement figées par la fatalité en fait. Il y a une sorte d'étude de récurrence, un schéma qui se répète sans fin."
C'est-à-dire que ces populations ont renoncé à leur désir de justice, ou plutôt qu'elles sont tellement habituées aux massacres qu'elles semblent avoir perdu la capacité de résister. La question est donc : comment lutter contre cette forme de résignation ?