AgoraNomade
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Le Mali est de plus en plus une cible pour les groupes jihadistes, qui s'accrochent à leurs gains économiques. Des rançons colossales versées au Jnim pour le libérer deux otages émiriens et un Iranien, la capacité du groupe à convertir ces fonds en armes lourdes, des drones de reconnaissance ou d'attaque, renforce son pouvoir.
Le blocus sur les importations de carburant est loin d'être levé. D'importants raids ont ciblé des sites industriels ou miniers, notamment dans la région de Kayes. Des centaines de camions citernes sont détruits depuis deux mois sur les routes reliant Bamako au Sénégal ou à la Côte d'Ivoire, créant une pénurie massive.
Le Jnim ne cherche pas à s'installer en Mali, mais plutôt à créer une atmosphère de crainte et d'anxiété. Il essaye de décrédibiliser le régime, en démontrant son incapacité à assurer la sécurité des populations. L'offensive du Jnim est donc un "jihad" économique, qui cherche à fragiliser l'économie malienne.
Les attaques sont quasi quotidiennes sur les routes maliennes et plusieurs ambassades ont appelé leurs ressortissants à quitter le Mali dès que possible. Les États-Unis, du Canada, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Espagne, de l'Italie ou de l'Australie sont sur la liste des pays qui ont recommandé aux citoyens de se retirer.
Le régime est incapable d'affronter le Jnim. La situation est donc grave et les Maliens doivent trouver une solution pour mettre fin à ces attaques.
Le blocus sur les importations de carburant est loin d'être levé. D'importants raids ont ciblé des sites industriels ou miniers, notamment dans la région de Kayes. Des centaines de camions citernes sont détruits depuis deux mois sur les routes reliant Bamako au Sénégal ou à la Côte d'Ivoire, créant une pénurie massive.
Le Jnim ne cherche pas à s'installer en Mali, mais plutôt à créer une atmosphère de crainte et d'anxiété. Il essaye de décrédibiliser le régime, en démontrant son incapacité à assurer la sécurité des populations. L'offensive du Jnim est donc un "jihad" économique, qui cherche à fragiliser l'économie malienne.
Les attaques sont quasi quotidiennes sur les routes maliennes et plusieurs ambassades ont appelé leurs ressortissants à quitter le Mali dès que possible. Les États-Unis, du Canada, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Espagne, de l'Italie ou de l'Australie sont sur la liste des pays qui ont recommandé aux citoyens de se retirer.
Le régime est incapable d'affronter le Jnim. La situation est donc grave et les Maliens doivent trouver une solution pour mettre fin à ces attaques.