Le groupe jihadiste Jnim a diffusé une vidéo montrant Daouda Koné, le directeur de l'ORTM à Douentza, et Salif Sangaré, son cameraman, enlevés depuis un mois et demi. Les deux journalistes apparaissent dans cette vidéo, en boubou, avec un tissu masquant leur environnement, sous la contrainte. Ils assurent être bien traités, mais demandent aux "ceux qui regardent cette vidéo" de faire tout leur possible pour leur libération.
Cette diffusion a surpris et affecté leur entourage, dont les autorités de transition, l'ORTM et les organisations de journalistes du pays, qui n'ont pas communiqué officiellement sur cet enlèvement. Selon plusieurs sources locales, des discussions avec le Jnim avaient été initiées par des notabilités de la région de Mopti.
Le blocage semble être un sujet de débat. Les sources expliquent avoir été surpris et se montrent inquiets, tandis que l'un des journalistes de l'ORTM conclut : "On espère retrouver nos collègues sains et saufs bientôt".
Par ailleurs, les autorités de transition ont décoré les opérateurs pétroliers et les chauffeurs impliqués dans les convois de carburant. Des décrets présidentiels ont été publiés au Journal officiel du 1er décembre, attribuant des distinctions honorifiques à seize dirigeants d'entreprises pétrolières et responsables syndicaux, ainsi qu'à 31 chauffeurs blessés et à 27 chauffeurs tués sur les routes maliennes.
Le contexte est celui de l'embargo sur le carburant décrété début septembre par les jihadistes du Jnim. Les discussions entre les notabilités locales et le Jnim ont permis de desserrer l'étau sur la capitale malienne depuis une dizaine de jours, avec le renforcement des escortes militaires et l'accélération des procédures administratives.
Cette diffusion a surpris et affecté leur entourage, dont les autorités de transition, l'ORTM et les organisations de journalistes du pays, qui n'ont pas communiqué officiellement sur cet enlèvement. Selon plusieurs sources locales, des discussions avec le Jnim avaient été initiées par des notabilités de la région de Mopti.
Le blocage semble être un sujet de débat. Les sources expliquent avoir été surpris et se montrent inquiets, tandis que l'un des journalistes de l'ORTM conclut : "On espère retrouver nos collègues sains et saufs bientôt".
Par ailleurs, les autorités de transition ont décoré les opérateurs pétroliers et les chauffeurs impliqués dans les convois de carburant. Des décrets présidentiels ont été publiés au Journal officiel du 1er décembre, attribuant des distinctions honorifiques à seize dirigeants d'entreprises pétrolières et responsables syndicaux, ainsi qu'à 31 chauffeurs blessés et à 27 chauffeurs tués sur les routes maliennes.
Le contexte est celui de l'embargo sur le carburant décrété début septembre par les jihadistes du Jnim. Les discussions entre les notabilités locales et le Jnim ont permis de desserrer l'étau sur la capitale malienne depuis une dizaine de jours, avec le renforcement des escortes militaires et l'accélération des procédures administratives.