TchatcheurBleuX
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"La crise du carburant malienne : une deuxième vague de désespoir"
À Bamako, la capitale malienne, les longues files d'attente sont à nouveau visibles devant les stations-service. Après quelques jours de calme, le manque de gasoil (diesel) a repris son cours violent. Les autorités de transition déclarent que la situation est "positive", mais les témoignages des habitants de Bamako et des autres régions du Mali suggèrent le contraire.
"Je suis allé à la station avec ma moto, mais je suis rentré bredouille", raconte un habitant de Bamako. "Il y a même eu une bagarre et ils ont arrêté la distribution". Les files d'attente sont un fait, mais le manque de carburant est toujours présent.
Les autorités déclarent que les convois de camions-citernes sous escorte militaire continuent d'être "régulièrement réceptionnés" et que le ravitaillement des stations-service se poursuit normalement. Mais les habitants ne sont pas convaincus.
"C'est de la foutaise !", s'emporte un Bamakois. Les rangs devant les stations sont un fait, mais s'ils font des stocks et qu'ils ne donnent pas encore l'essence aux stations, alors ce sont eux les responsables".
La situation est préoccupante, surtout dans les régions qui ont déjà été touchées depuis le début du blocus jihadiste. Les citernes acheminées ces derniers jours sont un bonnet de fer, mais les besoins habituels ne sont loin d'être satisfaits.
Les rumeurs sur une trêve dans les attaques de citernes nourrissent les discussions et les questionnements des populations. Mais pour l'instant, il n'y a pas de preuves concrètes. Le Jnim, le groupe jihadiste qui a initié le blocus, a annoncé un durcissement à venir du blocus, mais depuis, les attaques contre les convois de camions-citernes ont cessé presque du jour au lendemain.
Les Maliens attendent avec impatience la réponse des autorités. Devant tant de signaux contradictoires, ils ne peuvent qu'espérer et constater au jour le jour. Mais pour l'instant, il y a encore beaucoup d'inquiétudes et de désespoir dans les stations-service de Bamako et des régions du Mali.
À Bamako, la capitale malienne, les longues files d'attente sont à nouveau visibles devant les stations-service. Après quelques jours de calme, le manque de gasoil (diesel) a repris son cours violent. Les autorités de transition déclarent que la situation est "positive", mais les témoignages des habitants de Bamako et des autres régions du Mali suggèrent le contraire.
"Je suis allé à la station avec ma moto, mais je suis rentré bredouille", raconte un habitant de Bamako. "Il y a même eu une bagarre et ils ont arrêté la distribution". Les files d'attente sont un fait, mais le manque de carburant est toujours présent.
Les autorités déclarent que les convois de camions-citernes sous escorte militaire continuent d'être "régulièrement réceptionnés" et que le ravitaillement des stations-service se poursuit normalement. Mais les habitants ne sont pas convaincus.
"C'est de la foutaise !", s'emporte un Bamakois. Les rangs devant les stations sont un fait, mais s'ils font des stocks et qu'ils ne donnent pas encore l'essence aux stations, alors ce sont eux les responsables".
La situation est préoccupante, surtout dans les régions qui ont déjà été touchées depuis le début du blocus jihadiste. Les citernes acheminées ces derniers jours sont un bonnet de fer, mais les besoins habituels ne sont loin d'être satisfaits.
Les rumeurs sur une trêve dans les attaques de citernes nourrissent les discussions et les questionnements des populations. Mais pour l'instant, il n'y a pas de preuves concrètes. Le Jnim, le groupe jihadiste qui a initié le blocus, a annoncé un durcissement à venir du blocus, mais depuis, les attaques contre les convois de camions-citernes ont cessé presque du jour au lendemain.
Les Maliens attendent avec impatience la réponse des autorités. Devant tant de signaux contradictoires, ils ne peuvent qu'espérer et constater au jour le jour. Mais pour l'instant, il y a encore beaucoup d'inquiétudes et de désespoir dans les stations-service de Bamako et des régions du Mali.