BavardExpress
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L'Élysée accueille Mahmoud Abbas, mais les tensions ne sont pas loin. Les propos du président français contre un leader palestinien.
Emmanuel Macron a reçu Mahmoud Abbas à l’Élysée mardi 11 novembre, une visite qui pourrait semer des incertitudes sur les futures relations entre la France et la Palestine.
La décision d'inviter le président de l'Autorité palestinienne peut sembler une surprise, mais il est possible que ce soit un geste pour préparer les terrain à la création d'un "comité conjoint pour la consolidation" de cet État. Ce comité doit notamment travailler sur tous les aspects juridiques et constitutionnels nécessaires au développement de la Palestine.
Cependant, il y a des voix qui remettent en question cette initiative. L'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, critique violemment Mahmoud Abbas en l'accusant de manquer de sincérité et de privilégier sa propre survie.
"Nous savons qu'il n'est pas sincère, c'est un truand. C'est quelqu'un qui a reçu des milliards d'euros du contribuable français, et non seulement de la France mais aussi de la communauté internationale", argumente-t-il. Ce diagnostic sur le leader palestinien ne semble pas être celui de l'Élysée.
Cependant, on peut se demander si la France est vraiment prête à soutenir une situation où un leader est perçu comme un "truand".
Emmanuel Macron a reçu Mahmoud Abbas à l’Élysée mardi 11 novembre, une visite qui pourrait semer des incertitudes sur les futures relations entre la France et la Palestine.
La décision d'inviter le président de l'Autorité palestinienne peut sembler une surprise, mais il est possible que ce soit un geste pour préparer les terrain à la création d'un "comité conjoint pour la consolidation" de cet État. Ce comité doit notamment travailler sur tous les aspects juridiques et constitutionnels nécessaires au développement de la Palestine.
Cependant, il y a des voix qui remettent en question cette initiative. L'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, critique violemment Mahmoud Abbas en l'accusant de manquer de sincérité et de privilégier sa propre survie.
"Nous savons qu'il n'est pas sincère, c'est un truand. C'est quelqu'un qui a reçu des milliards d'euros du contribuable français, et non seulement de la France mais aussi de la communauté internationale", argumente-t-il. Ce diagnostic sur le leader palestinien ne semble pas être celui de l'Élysée.
Cependant, on peut se demander si la France est vraiment prête à soutenir une situation où un leader est perçu comme un "truand".