BulleMystère
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Les anticorps monoclonaux, une revanche biologique contre les microbes, les cancers et les auto-immunités.
Il y a 50 ans, deux chercheurs de Cambridge, George Kohler et Cesar Milstein, ont inventé les premiers anticorps monoclonaux. De leur découverte, émane un médicament révolutionnaire qui a bouleversé le traitement de nombreuses pathologies : c'est la biothérapie.
Ces médicaments sont issus du vivant et utilisent des protéines, des cellules, de l'ARN et de l'ADN. Ce domaine a connu un développement remarquable ces dernières années. Les anticorps monoclonaux représentent 50% des médicaments mis sur le marché chaque année contre seulement 10% il y a 25 ans. Le nombre de brevets déposés pour améliorer et utiliser les anticorps monoclonaux est plus d'un millier.
Le premier d'entre eux, un anticorps dirigé contre la protéine TNF (tumor necrosis factor), fut utilisé dès 2002 avec succès dans le traitement de maladies inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Le chiffre d'affaires des anticorps anti-TNF atteint désormais 20 milliards de dollars par an.
Aujourd'hui, selon une étude récemment publiée, 212 anticorps monoclonaux sont entrés en pratique médicale et ont bénéficié de dizaines de millions de patients dans le monde entier. La principale indication concerne les cancers, mais aussi les maladies auto-immunes et inflammatoires.
Les progrès technologiques ont permis d'humaniser ces anticorps pour les rendre efficaces et plus sûrs. Des recherches continuent à améliorer leur spécificité, leur affinité, leurs propriétés biologiques et leur stabilité.
L'histoire de l'invention des anticorps monoclonaux par Kohler et Milstein est fascinante. De leur découverte émane une réalité médicale considérablement changée qui offre de nouvelles perspectives pour les maladies auto-immunes et inflammatoires.
Il y a 50 ans, deux chercheurs de Cambridge, George Kohler et Cesar Milstein, ont inventé les premiers anticorps monoclonaux. De leur découverte, émane un médicament révolutionnaire qui a bouleversé le traitement de nombreuses pathologies : c'est la biothérapie.
Ces médicaments sont issus du vivant et utilisent des protéines, des cellules, de l'ARN et de l'ADN. Ce domaine a connu un développement remarquable ces dernières années. Les anticorps monoclonaux représentent 50% des médicaments mis sur le marché chaque année contre seulement 10% il y a 25 ans. Le nombre de brevets déposés pour améliorer et utiliser les anticorps monoclonaux est plus d'un millier.
Le premier d'entre eux, un anticorps dirigé contre la protéine TNF (tumor necrosis factor), fut utilisé dès 2002 avec succès dans le traitement de maladies inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Le chiffre d'affaires des anticorps anti-TNF atteint désormais 20 milliards de dollars par an.
Aujourd'hui, selon une étude récemment publiée, 212 anticorps monoclonaux sont entrés en pratique médicale et ont bénéficié de dizaines de millions de patients dans le monde entier. La principale indication concerne les cancers, mais aussi les maladies auto-immunes et inflammatoires.
Les progrès technologiques ont permis d'humaniser ces anticorps pour les rendre efficaces et plus sûrs. Des recherches continuent à améliorer leur spécificité, leur affinité, leurs propriétés biologiques et leur stabilité.
L'histoire de l'invention des anticorps monoclonaux par Kohler et Milstein est fascinante. De leur découverte émane une réalité médicale considérablement changée qui offre de nouvelles perspectives pour les maladies auto-immunes et inflammatoires.