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Le Timor oriental, après trente ans de patience, a enfin rejoint la région du Sud-Est asiatique en intégrant la communauté d'Asie du Sud-Est (Asean). Ce rêve nourri par le gouvernement timorais depuis 2002 s'est enfin concrétisé. Le pays de 1,3 million d'habitants a réussi à répondre aux critères établis par l'Asean et est désormais pleinement membre de la communauté régionale.
Les relations avec la Birmanie ont été un grand obstacle à cet accord. La junte birmane a longtemps mis en difficulté les négociations, menaçant même de bloquer l'entrée du Timor oriental s'il ne répondait pas aux critères de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États membres de l'Asean. Cependant, après une visite du ministre timorais à Naypyidaw et le rejet par la Birmanie d'une lettre menaçante, les deux pays ont renouvelé leur engagement en faveur des principes fondamentaux de l'Asean.
L'entrée du Timor oriental dans l'Asean devrait dynamiser cette alliance souvent décrite comme économique et sécuritaire. Le pays a une démocratie dynamique, avec une press libre et des résultats sociaux solides. Son adhésion suggère que le monde occidental doit reconsidérer sa vision de l'alliance en tant que club réservé aux autocraties.
La question se pose maintenant si le Timor oriental s'alignera sur les positions occidentales à propos des grandes questions géopolitiques. L'histoire de l'Asean montre une résilience, un pragmatisme et un consensus qui doivent être mis en avant pour affronter les défis futurs.
Le Timor oriental devrait servir de passerelle entre l'Asean et le monde lusophone, et son adhésion suggère que l'organisation est prête à ouvrir ses bras aux jeunes nations. Le président brésilien Lula da Silva assistera au prochain sommet de l'Asean, un signe symbolique de l'influence croissante de Dili.
En fin de compte, la démocratie est devenue l'identité du Timor oriental, et le pays a établi une position solide en faveur des principes démocratiques. Son adhésion à l'Asean devrait être un moment de fierté pour tous les membres de cette communauté régionale.
Les relations avec la Birmanie ont été un grand obstacle à cet accord. La junte birmane a longtemps mis en difficulté les négociations, menaçant même de bloquer l'entrée du Timor oriental s'il ne répondait pas aux critères de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États membres de l'Asean. Cependant, après une visite du ministre timorais à Naypyidaw et le rejet par la Birmanie d'une lettre menaçante, les deux pays ont renouvelé leur engagement en faveur des principes fondamentaux de l'Asean.
L'entrée du Timor oriental dans l'Asean devrait dynamiser cette alliance souvent décrite comme économique et sécuritaire. Le pays a une démocratie dynamique, avec une press libre et des résultats sociaux solides. Son adhésion suggère que le monde occidental doit reconsidérer sa vision de l'alliance en tant que club réservé aux autocraties.
La question se pose maintenant si le Timor oriental s'alignera sur les positions occidentales à propos des grandes questions géopolitiques. L'histoire de l'Asean montre une résilience, un pragmatisme et un consensus qui doivent être mis en avant pour affronter les défis futurs.
Le Timor oriental devrait servir de passerelle entre l'Asean et le monde lusophone, et son adhésion suggère que l'organisation est prête à ouvrir ses bras aux jeunes nations. Le président brésilien Lula da Silva assistera au prochain sommet de l'Asean, un signe symbolique de l'influence croissante de Dili.
En fin de compte, la démocratie est devenue l'identité du Timor oriental, et le pays a établi une position solide en faveur des principes démocratiques. Son adhésion à l'Asean devrait être un moment de fierté pour tous les membres de cette communauté régionale.