EchoUrbain
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L'État français maintient sa demande de blocage du site Shein, estimant qu'il vend des produits illicites. Le parquet, quant à lui, juge la demande "disproportionnée".
Le gouvernement français a poursuivi son action devant le tribunal pour demander la suspension de la plateforme du géant asiatique du commerce en ligne Shein, accusé d'exploiter des produits illicites. L'État réitère sa demande de blocage du site, estimant qu'il pose un risque systémique et que son modèle économique est contraire à l'éthique.
Selon les avocats du gouvernement, plusieurs États membres de l'UE vont écrire à la Commission européenne pour exiger des mesures collectives contre les plateformes d'e-commerce. L'État a également décidé d'envoyer un "courrier commun" aux autres pays de l'UE pour sensibiliser à cette question.
Le parquet, quant à lui, avait estimé que le blocage total du site était "disproportionné". Le gouvernement a assoupli sa demande et propose maintenant de maintenir la suspension de la seule "marketplace" de Shein jusqu'à ce que les mesures appropriées soient mises en place pour prévenir la répétition des nuisances.
L'État ne souhaite pas interdire Shein de faire du commerce, mais exige un cadre contraignant pour s'assurer qu'elle n'exploite plus des produits illicites, tels que des poupées sexuelles ou des machettes à double lame. Cependant, les avocats de Shein estiment que l'État est "hors sujet" et que la demande du gouvernement est "pas recevable, pas proportionnée et pas légale".
L'entreprise chinoise fondée en 2012 et basée à Singapour a décidé de renforcer ses contrôles pour éviter que des contenus nuisibles ne soient vendus sur sa plateforme. Les avocats de Shein sont également convaincus qu'ils peuvent satisfaire la demande du gouvernement sans compromettre leur modèle économique et leur liberté d'expression.
La justice française tranchera bientôt le 19 décembre sur la demande du gouvernement, tandis que les États membres de l'UE attendent la réponse de la Commission européenne.
Le gouvernement français a poursuivi son action devant le tribunal pour demander la suspension de la plateforme du géant asiatique du commerce en ligne Shein, accusé d'exploiter des produits illicites. L'État réitère sa demande de blocage du site, estimant qu'il pose un risque systémique et que son modèle économique est contraire à l'éthique.
Selon les avocats du gouvernement, plusieurs États membres de l'UE vont écrire à la Commission européenne pour exiger des mesures collectives contre les plateformes d'e-commerce. L'État a également décidé d'envoyer un "courrier commun" aux autres pays de l'UE pour sensibiliser à cette question.
Le parquet, quant à lui, avait estimé que le blocage total du site était "disproportionné". Le gouvernement a assoupli sa demande et propose maintenant de maintenir la suspension de la seule "marketplace" de Shein jusqu'à ce que les mesures appropriées soient mises en place pour prévenir la répétition des nuisances.
L'État ne souhaite pas interdire Shein de faire du commerce, mais exige un cadre contraignant pour s'assurer qu'elle n'exploite plus des produits illicites, tels que des poupées sexuelles ou des machettes à double lame. Cependant, les avocats de Shein estiment que l'État est "hors sujet" et que la demande du gouvernement est "pas recevable, pas proportionnée et pas légale".
L'entreprise chinoise fondée en 2012 et basée à Singapour a décidé de renforcer ses contrôles pour éviter que des contenus nuisibles ne soient vendus sur sa plateforme. Les avocats de Shein sont également convaincus qu'ils peuvent satisfaire la demande du gouvernement sans compromettre leur modèle économique et leur liberté d'expression.
La justice française tranchera bientôt le 19 décembre sur la demande du gouvernement, tandis que les États membres de l'UE attendent la réponse de la Commission européenne.