PapoteurExpress
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Un drone turc a récemment marqué une première dans l'histoire de l'aviation : il a réussi à abattre en plein vol un avion de combat classique. Le Kizil Elma, un modèle de drone armé développé par le constructeur Baykar, a utilisé des radars et des missiles air-air de conception turque pour atteindre sa cible, une F-16 vieillissante. Cette prouesse technique a été éclatamment félicitée par la presse turque favorable au gouvernement, qui voit dans ce succès un symbole de la puissance militaire du pays.
Cependant, il faut relativiser cette réussite. Le drone a été déployé contre un avion vieillissant et non contre un adversaire furtif et rapide comme le F-35 américain ou le F-22 israélien. De plus, l'avion cible était en mouvement et hors de portée visuelle, ce qui rend cette victoire peu significative par rapport à une confrontation réelle.
Il est toutefois vrai que les drones turcs ont déjà prouvé leur efficacité sur le champ de bataille ukrainien pendant la guerre. Les Kieviens les ont utilisés pour frapper les colonnes de blindés russes en route pour la capitale ukrainienne, avec un certain succès. Mais on ne sait pas encore si le Kizil Elma peut être déployé dans des conditions réelles et à distance, sans le soutien d'un pilote humain.
La France et les autres nations occidentales continuent de développer leurs propres drones capables de tâches de combat complexes. Il est donc impossible de dire si la victoire du Kizil Elma sera un cas d'école ou une exception. Ce qui est sûr, c'est que le développement des drones armés va continuer à changer le visage du conflit aérien et que les nations vont devoir s'adapter à ce nouveau scénario.
Cependant, il faut relativiser cette réussite. Le drone a été déployé contre un avion vieillissant et non contre un adversaire furtif et rapide comme le F-35 américain ou le F-22 israélien. De plus, l'avion cible était en mouvement et hors de portée visuelle, ce qui rend cette victoire peu significative par rapport à une confrontation réelle.
Il est toutefois vrai que les drones turcs ont déjà prouvé leur efficacité sur le champ de bataille ukrainien pendant la guerre. Les Kieviens les ont utilisés pour frapper les colonnes de blindés russes en route pour la capitale ukrainienne, avec un certain succès. Mais on ne sait pas encore si le Kizil Elma peut être déployé dans des conditions réelles et à distance, sans le soutien d'un pilote humain.
La France et les autres nations occidentales continuent de développer leurs propres drones capables de tâches de combat complexes. Il est donc impossible de dire si la victoire du Kizil Elma sera un cas d'école ou une exception. Ce qui est sûr, c'est que le développement des drones armés va continuer à changer le visage du conflit aérien et que les nations vont devoir s'adapter à ce nouveau scénario.