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Le Conseil d'État met fin aux espoirs de Marine Le Pen : une "différence de traitement" sans fondement.
La cheffe du Rassemblement national, condamnée pour détournement de fonds, avait contesté devant la plus haute juridiction administrative une décision du tribunal administratif de Lille qui l'avait déjà déboutée de son recours contre l'arrêté préfectoral de démission. La question prioritaire de constitutionnalité a également été refusée.
Selon le Conseil d'État, "les dispositions législatives qui ont conduit à la démission d'office 'ne respectent pas le principe d'égalité devant la loi en raison d'une différence de traitement entre les conseillers départementaux et les parlementaires dont la déchéance du mandat intervient qu'en cas de condamnation devenue définitive à une peine d'inéligibilité'". C'est-à-dire que Marine Le Pen a soutenu qu'elle était victime d'une "différence de traitement" avec les autres élus politiques.
Mais, selon le Conseil d'État, ces règles du code électoral sont appliquées "tels qu'interprétés de façon constante par la jurisprudence du Conseil d'État". Un élu local condamné à une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire doit donc être démis d'office par le préfet.
Le Conseil constitutionnel avait déjà déclaré en mars dernier "conformes à la Constitution les dispositions législatives applicables aux conseillers municipaux", dont la situation est "similaire" à celle des conseillers départementaux. C'est-à-dire que les deux types d'élus sont soumis aux mêmes règles.
Un autre recours de Marine Le Pen, contre l'application immédiate de sa peine d'inéligibilité, a été déjà rejeté par le Conseil d'État. Et la triple candidate malheureuse à la présidentielle a été condamnée le 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris pour détournement de fonds.
Il reste à voir si Marine Le Pen pourra poursuivre sa carrière politique après avoir obtenu une peine définitive. Un procès en appel doit se tenir du 13 janvier au 12 février, et elle a convenu ne pas pouvoir concourir à nouveau à la course à l'Élysée en 2027 si la peine devait être confirmée.
La cheffe du Rassemblement national, condamnée pour détournement de fonds, avait contesté devant la plus haute juridiction administrative une décision du tribunal administratif de Lille qui l'avait déjà déboutée de son recours contre l'arrêté préfectoral de démission. La question prioritaire de constitutionnalité a également été refusée.
Selon le Conseil d'État, "les dispositions législatives qui ont conduit à la démission d'office 'ne respectent pas le principe d'égalité devant la loi en raison d'une différence de traitement entre les conseillers départementaux et les parlementaires dont la déchéance du mandat intervient qu'en cas de condamnation devenue définitive à une peine d'inéligibilité'". C'est-à-dire que Marine Le Pen a soutenu qu'elle était victime d'une "différence de traitement" avec les autres élus politiques.
Mais, selon le Conseil d'État, ces règles du code électoral sont appliquées "tels qu'interprétés de façon constante par la jurisprudence du Conseil d'État". Un élu local condamné à une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire doit donc être démis d'office par le préfet.
Le Conseil constitutionnel avait déjà déclaré en mars dernier "conformes à la Constitution les dispositions législatives applicables aux conseillers municipaux", dont la situation est "similaire" à celle des conseillers départementaux. C'est-à-dire que les deux types d'élus sont soumis aux mêmes règles.
Un autre recours de Marine Le Pen, contre l'application immédiate de sa peine d'inéligibilité, a été déjà rejeté par le Conseil d'État. Et la triple candidate malheureuse à la présidentielle a été condamnée le 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris pour détournement de fonds.
Il reste à voir si Marine Le Pen pourra poursuivre sa carrière politique après avoir obtenu une peine définitive. Un procès en appel doit se tenir du 13 janvier au 12 février, et elle a convenu ne pas pouvoir concourir à nouveau à la course à l'Élysée en 2027 si la peine devait être confirmée.