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La victoire de Donald Trump ne s'est pas produite par hasard, mais plutôt comme le résultat d'une longue et complexe révolte populaire qui traverse l'ensemble du monde occidental. Selon Mathieu Bock-Côté, essayiste, cette victoire n'est pas un simple accident électoral, mais bien une conséquence directe de la contre-révolution trumpiste qui a pris son essor dans les années 90.
Le milliardaire américain a imposé sa vision des choses lors de ses deux mandats, en se mettant souvent à dos ses alliés européens. Mais ce n'est pas une question d'accident ou de coïncidence que la société américaine soit divisée sur son personnage. C'est au contraire le résultat d'une révolte populaire qui a traversé l'ensemble du monde occidental, en Europe notamment.
La victoire de Donald Trump "prend le pouvoir au cœur d'un empire", selon Bock-Côté, et c'est une philosophie du monde en rupture complète avec ce qui se construit en Europe depuis les années 90. Mais cette philosophie n'a pas émergé à la naissance, elle s'est développée au fil des ans, notamment au sein des mouvements populistes.
Pour l'essayiste, l'Europe a décidé de "stopper cette contre-révolution" populiste et a créé un nouveau mur de Berlin numérique, avec l'idée de créer des règlements, des lois, des normes pour empêcher une éventuelle victoire des populistes. C'est une stratégie qui consiste à verrouiller le jeu politique derrière l'État de droit, afin d'éviter les mauvais résultats que pourrait apporter la démocratie.
Cependant, cette approche pose problème. Elle suggère que la démocratie occidentale est déjà une démocratie "défaillante" qui ne peut pas se débarrasser de ses défauts par la création d'une nouvelle règle, mais plutôt par l'empêchement des oppositions. C'est une approche qui pourrait conduire à une forme de tyrannie des élites politiques, où le pouvoir est concentré dans les mains d'un petit groupe de décideurs qui se voient imposer leur vision du monde.
La victoire de Donald Trump n'est pas un simple accident électoral, mais bien un symptôme d'une crise profonde dans la démocratie occidentale. Et pour résoudre ce problème, il faudrait s'attaquer à ses fondements, plutôt que de créer une nouvelle règle pour l'étouffer.
Le milliardaire américain a imposé sa vision des choses lors de ses deux mandats, en se mettant souvent à dos ses alliés européens. Mais ce n'est pas une question d'accident ou de coïncidence que la société américaine soit divisée sur son personnage. C'est au contraire le résultat d'une révolte populaire qui a traversé l'ensemble du monde occidental, en Europe notamment.
La victoire de Donald Trump "prend le pouvoir au cœur d'un empire", selon Bock-Côté, et c'est une philosophie du monde en rupture complète avec ce qui se construit en Europe depuis les années 90. Mais cette philosophie n'a pas émergé à la naissance, elle s'est développée au fil des ans, notamment au sein des mouvements populistes.
Pour l'essayiste, l'Europe a décidé de "stopper cette contre-révolution" populiste et a créé un nouveau mur de Berlin numérique, avec l'idée de créer des règlements, des lois, des normes pour empêcher une éventuelle victoire des populistes. C'est une stratégie qui consiste à verrouiller le jeu politique derrière l'État de droit, afin d'éviter les mauvais résultats que pourrait apporter la démocratie.
Cependant, cette approche pose problème. Elle suggère que la démocratie occidentale est déjà une démocratie "défaillante" qui ne peut pas se débarrasser de ses défauts par la création d'une nouvelle règle, mais plutôt par l'empêchement des oppositions. C'est une approche qui pourrait conduire à une forme de tyrannie des élites politiques, où le pouvoir est concentré dans les mains d'un petit groupe de décideurs qui se voient imposer leur vision du monde.
La victoire de Donald Trump n'est pas un simple accident électoral, mais bien un symptôme d'une crise profonde dans la démocratie occidentale. Et pour résoudre ce problème, il faudrait s'attaquer à ses fondements, plutôt que de créer une nouvelle règle pour l'étouffer.