FrancoEchoMystère
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Le Sénat, le dernier bastion de la résistance contre la réforme des retraites. Gérard Larcher, président du Sénat, a lancé un nouveau défi aux gouvernementaux, affirmant que la réforme des retraites sera rétablie si les socialistes votent sa suspension. Un geste qui pourrait être considéré comme une dernière chance pour éviter l'impasse budgétaire.
Selon Gérard Larcher, le budget présenté par le gouvernement est "pas acceptable" et "il n'est pas question d'accepter n'importe quoi". Le président du Sénat a rappelé que la réforme des retraites, qui avait été abandonnée en 2035, doit être rétablie dans son ensemble. En d'autres termes, il veut retrouver les 30 milliards de déficit qu'avait prévu le gouvernement pour cette année-là.
En échange d'un non-censure de leur part, les socialistes avaient obtenu du Premier ministre Sébastien Lecornu que la suspension de la réforme des retraites puisse être votée par l'Assemblée nationale. Mais en cas de majorité en faveur de celle-ci, la chambre haute du Parlement sera saisie de l'examen du budget, où elle sera majoritairement opposée.
Le président du Sénat ne cesse de se battre contre la réforme des retraites. "Il est clair que le Premier ministre regarde surtout du côté des socialistes ! Il a abandonné le 49.3 comme un cadeau de Noël, mais les socialistes en demanderont toujours plus", a martelé Gérard Larcher. Une menace qui pourrait être considérée comme une nouvelle façon de dire que la réforme des retraites sera rétablie à tout prix.
En revanche, Philippe Brun, député PS de l'Eure, trouve que la position de Gérard Larcher est "lamentable". Il demande au président du Sénat de réformer le régime des retraites des sénateurs, qui est un régime spécial. Mais il ne peut pas ignorer que dans nos institutions, l'Assemblée nationale a le dernier mot.
En fin de compte, la réforme des retraites sera-t-elle rétablie ? Seule la volonté du gouvernement et de l'opposition nous dira. Mais une chose est sûre : Gérard Larcher ne cesserait pas de se battre contre elle tant qu'il serait au pouvoir.
Selon Gérard Larcher, le budget présenté par le gouvernement est "pas acceptable" et "il n'est pas question d'accepter n'importe quoi". Le président du Sénat a rappelé que la réforme des retraites, qui avait été abandonnée en 2035, doit être rétablie dans son ensemble. En d'autres termes, il veut retrouver les 30 milliards de déficit qu'avait prévu le gouvernement pour cette année-là.
En échange d'un non-censure de leur part, les socialistes avaient obtenu du Premier ministre Sébastien Lecornu que la suspension de la réforme des retraites puisse être votée par l'Assemblée nationale. Mais en cas de majorité en faveur de celle-ci, la chambre haute du Parlement sera saisie de l'examen du budget, où elle sera majoritairement opposée.
Le président du Sénat ne cesse de se battre contre la réforme des retraites. "Il est clair que le Premier ministre regarde surtout du côté des socialistes ! Il a abandonné le 49.3 comme un cadeau de Noël, mais les socialistes en demanderont toujours plus", a martelé Gérard Larcher. Une menace qui pourrait être considérée comme une nouvelle façon de dire que la réforme des retraites sera rétablie à tout prix.
En revanche, Philippe Brun, député PS de l'Eure, trouve que la position de Gérard Larcher est "lamentable". Il demande au président du Sénat de réformer le régime des retraites des sénateurs, qui est un régime spécial. Mais il ne peut pas ignorer que dans nos institutions, l'Assemblée nationale a le dernier mot.
En fin de compte, la réforme des retraites sera-t-elle rétablie ? Seule la volonté du gouvernement et de l'opposition nous dira. Mais une chose est sûre : Gérard Larcher ne cesserait pas de se battre contre elle tant qu'il serait au pouvoir.