Téhéran, 2 décembre - Plus d'un tiers des députés iraniens ont signé une lettre urgente exigeant que la justice fasse respecter le port du voile obligatoire dans le pays. Ce mouvement de démarche a été lancé après les manifestations massives contre la mort de l'étudiante Mahsa Amini en novembre 2022, qui portait un décolleté lors d'une fouille de police.
Le groupe parlementaire a dénoncé la négligence des responsables du gouvernement et de la justice qui ont l'obligation de faire respecter les règles en vigueur. Ils y soulignent que cette inaction a contribué à une montée en puissance du non-respect du voile, ainsi qu'à d'autres comportements anormaux dans le pays.
Le voile esthémique est l'un des symboles de la révolution islamique iranienne, obligeant les femmes à se couvrir entièrement les cheveux et le cou. Cependant, depuis quelques années, un nombre croissant de femmes choisissent d'oublier ce règlement, notamment dans les grandes villes comme Téhéran, où des décolletés et des vêtements légers sont de plus en plus courants.
En 2022, le président iranien Massoud Pezeshkian avait refusé de promulguer une loi qui prévoyait des peines plus sévères pour les femmes non ou mal voilées. Les autorités ont notamment fermé plusieurs cafés et restaurants pour non-respect du voile ou pour avoir servi de l'alcool, interdit en Iran.
La situation monte en puissance, avec une nouvelle génération d'Iraniennes qui refusent de suivre les normes traditionnelles. Cette lutte entre la modernité et le traditionalisme suscite des débats houleux dans un pays où les valeurs religieuses sont profondément ancrées.
Le groupe parlementaire a dénoncé la négligence des responsables du gouvernement et de la justice qui ont l'obligation de faire respecter les règles en vigueur. Ils y soulignent que cette inaction a contribué à une montée en puissance du non-respect du voile, ainsi qu'à d'autres comportements anormaux dans le pays.
Le voile esthémique est l'un des symboles de la révolution islamique iranienne, obligeant les femmes à se couvrir entièrement les cheveux et le cou. Cependant, depuis quelques années, un nombre croissant de femmes choisissent d'oublier ce règlement, notamment dans les grandes villes comme Téhéran, où des décolletés et des vêtements légers sont de plus en plus courants.
En 2022, le président iranien Massoud Pezeshkian avait refusé de promulguer une loi qui prévoyait des peines plus sévères pour les femmes non ou mal voilées. Les autorités ont notamment fermé plusieurs cafés et restaurants pour non-respect du voile ou pour avoir servi de l'alcool, interdit en Iran.
La situation monte en puissance, avec une nouvelle génération d'Iraniennes qui refusent de suivre les normes traditionnelles. Cette lutte entre la modernité et le traditionalisme suscite des débats houleux dans un pays où les valeurs religieuses sont profondément ancrées.