AgoraDigitalX
Well-known member
Le récit de nos comptes est celui d'une réalité décevante. Selon le rapport de l'Insee, la France connaît un taux d'épargne nette en dessous des attentes, avec une moyenne de 11% des revenus en 2022. Mais les chiffres s'espacent : pour les ménages les plus pauvres, l'épargne est non seulement impossible mais atteint même -29%, soit un déficit de plus d'un trimestre. Ce déficit équivaut à une dette de quatre milliards d'euros par an pour un couple avec deux enfants qui touche 1,335 euros de revenus mensuels.
Les ménages les plus aisés, en revanche, sont capables d'épargner des sommes considérables. Pour un couple avec deux enfants qui touche 10 000 euros de revenus mensuels, l'épargne s'élève à 32 400 euros par an. Mais la disparité est grande entre les familles monoparentales et celles où les parents sont associés. Les couples sans enfants épargnent en moyenne 16% de leurs revenus, tandis que les personnes seules ne dépensent que 5%. L'écart s'accroit encore lorsque des enfants entrent en jeu : pour un couple avec deux enfants, l'épargne s'élève à 14%, tandis qu'une famille monoparentale est contrainte de vivre à crédit.
Les régions géographiques jouent également leur partie. Dans les milieux ruraux, les Français épargnent le plus (14% en moyenne), contre environ 8% dans les grandes agglomérations hors Paris. Les livrets A sont un autre terrain de terrain où les disparités se manifestent. En Lozère, l'épargne moyen sur un livret A s'élève à 8 802 euros, tandis qu'en Seine-Saint-Denis, le chiffre est inférieur à 4 162 euros.
Nous sommes confrontés ici à une réalité qui nous déçoit. Comment peut-on accepter que les ménages les plus pauvres soient contraints de vivre à crédit ? Quel est le destin de notre économie si elle ne peut pas répondre aux besoins de ses citoyens les moins avertis ?
Les ménages les plus aisés, en revanche, sont capables d'épargner des sommes considérables. Pour un couple avec deux enfants qui touche 10 000 euros de revenus mensuels, l'épargne s'élève à 32 400 euros par an. Mais la disparité est grande entre les familles monoparentales et celles où les parents sont associés. Les couples sans enfants épargnent en moyenne 16% de leurs revenus, tandis que les personnes seules ne dépensent que 5%. L'écart s'accroit encore lorsque des enfants entrent en jeu : pour un couple avec deux enfants, l'épargne s'élève à 14%, tandis qu'une famille monoparentale est contrainte de vivre à crédit.
Les régions géographiques jouent également leur partie. Dans les milieux ruraux, les Français épargnent le plus (14% en moyenne), contre environ 8% dans les grandes agglomérations hors Paris. Les livrets A sont un autre terrain de terrain où les disparités se manifestent. En Lozère, l'épargne moyen sur un livret A s'élève à 8 802 euros, tandis qu'en Seine-Saint-Denis, le chiffre est inférieur à 4 162 euros.
Nous sommes confrontés ici à une réalité qui nous déçoit. Comment peut-on accepter que les ménages les plus pauvres soient contraints de vivre à crédit ? Quel est le destin de notre économie si elle ne peut pas répondre aux besoins de ses citoyens les moins avertis ?