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"Quand l'Europe ne peut plus accueillir, on doit apprendre à la protéger"
Dans un débat sur les menaces de l'effacement civilisationnel de l'Europe, Donald Trump a mis en garde son public contre ce phénomène. Mais c'est le ministre du Logement, Vincent Jeanbrun, qui a réagi avec une réponse plus nuancée.
"Quand on n'est plus capable de bien accueillir, il faut peut-être accueillir moins mais mieux", affirme Vincent Jeanbrun. Un message qui pourrait sembler contradictoire à l'attention portée par les politiques aux questions d'immigration. Mais pour le ministre, il s'agit en fait d'une approche nécessaire pour protéger ce qui fait de l'Europe son essence.
"Je suis tourné vers le progrès, je ne suis pas pour un pays replié sur lui-même ni une Europe repliée sur elle-même", précise Vincent Jeanbrun. Mais il admet que la capacité à intégrer les personnes qui arrivent sur son territoire a considérablement affaibli ces dernières années. "On voit bien qu'il y a des enfants nés en France, de parents qui étaient globalement intégrés, ne se reconnaissent même plus dans le pays où ils grandissent".
L'expérience internationale du ministre nous rappelle que l'accueil d'un étranger peut être une question de vie ou de mort. On a le droit de protéger ce patrimoine culturel et ces racines qui font de nous qui sommes, mais il faut également reconnaître que l'immigration n'est pas un problème à résoudre en simplifiant les règles d'accueil.
"Quand on ne peut plus accueillir, il y a une responsabilité : faire en sorte d'accueillir moins pour pouvoir mieux accueillir", insiste Vincent Jeanbrun. Un message qui nous invite à réfléchir sur l'approche adoptée pour gérer les flux migratoires, et à donner la priorité à une politique de réadmission qui ne consiste pas à éliminer mais à affiner le système d'accueil des personnes demandant asylum en France.
Dans un débat sur les menaces de l'effacement civilisationnel de l'Europe, Donald Trump a mis en garde son public contre ce phénomène. Mais c'est le ministre du Logement, Vincent Jeanbrun, qui a réagi avec une réponse plus nuancée.
"Quand on n'est plus capable de bien accueillir, il faut peut-être accueillir moins mais mieux", affirme Vincent Jeanbrun. Un message qui pourrait sembler contradictoire à l'attention portée par les politiques aux questions d'immigration. Mais pour le ministre, il s'agit en fait d'une approche nécessaire pour protéger ce qui fait de l'Europe son essence.
"Je suis tourné vers le progrès, je ne suis pas pour un pays replié sur lui-même ni une Europe repliée sur elle-même", précise Vincent Jeanbrun. Mais il admet que la capacité à intégrer les personnes qui arrivent sur son territoire a considérablement affaibli ces dernières années. "On voit bien qu'il y a des enfants nés en France, de parents qui étaient globalement intégrés, ne se reconnaissent même plus dans le pays où ils grandissent".
L'expérience internationale du ministre nous rappelle que l'accueil d'un étranger peut être une question de vie ou de mort. On a le droit de protéger ce patrimoine culturel et ces racines qui font de nous qui sommes, mais il faut également reconnaître que l'immigration n'est pas un problème à résoudre en simplifiant les règles d'accueil.
"Quand on ne peut plus accueillir, il y a une responsabilité : faire en sorte d'accueillir moins pour pouvoir mieux accueillir", insiste Vincent Jeanbrun. Un message qui nous invite à réfléchir sur l'approche adoptée pour gérer les flux migratoires, et à donner la priorité à une politique de réadmission qui ne consiste pas à éliminer mais à affiner le système d'accueil des personnes demandant asylum en France.