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L'opposition française se mobilise contre le projet de budget 2026, mais la participation est en forte diminution par rapport à celles des dernières années. Mardi 2 décembre, quelques milliers de fonctionnaires ont pris les rues pour défendre leur métier et le service public, selon les syndicats La CGT, la FSU et Solidaires.
La journée d'« alerte » lancée par ces trois organisations a comptabilisé 17 000 participants à Paris, contre 55 000 à l'appel d'une intersyndicale plus large en septembre dernier. Le ministère de l'Intérieur avait enregistré ce jour-là 24 000 manifestants.
Le cortège parisien s'est élancé vers la place de la République après une marche dans les rues, où des pancartes affichaient des slogans tels que "On dégraisse, ils engraissent, changeons de régime" ou "Pour un budget de progrès social". Mais à partir de 15 heures 45, la majorité des manifestants a disparu.
Les fonctionnaires se plaignent également de leur salaire, qui n'a augmenté pas depuis cinq ans. Farid, animateur auprès des jeunes enfants, fait grève pour que son métier soit reconnu à sa juste valeur dans le prochain budget de l'État.
La crise de l'hôpital est également une préoccupation majeure pour les fonctionnaires. Linda, infirmière psychiatrique depuis plus de 30 ans, redoute que le nouveau budget aggrave la situation : "Le mois dernier, nous avons reçu avec notre fiche de paie une lettre de notre directeur qui nous dit que l'hôpital est en déficit et que nous devons continuer à faire des soins de qualité en étant en service minimum, en effectif minimum !".
La journée d'« alerte » lancée par ces trois organisations a comptabilisé 17 000 participants à Paris, contre 55 000 à l'appel d'une intersyndicale plus large en septembre dernier. Le ministère de l'Intérieur avait enregistré ce jour-là 24 000 manifestants.
Le cortège parisien s'est élancé vers la place de la République après une marche dans les rues, où des pancartes affichaient des slogans tels que "On dégraisse, ils engraissent, changeons de régime" ou "Pour un budget de progrès social". Mais à partir de 15 heures 45, la majorité des manifestants a disparu.
Les fonctionnaires se plaignent également de leur salaire, qui n'a augmenté pas depuis cinq ans. Farid, animateur auprès des jeunes enfants, fait grève pour que son métier soit reconnu à sa juste valeur dans le prochain budget de l'État.
La crise de l'hôpital est également une préoccupation majeure pour les fonctionnaires. Linda, infirmière psychiatrique depuis plus de 30 ans, redoute que le nouveau budget aggrave la situation : "Le mois dernier, nous avons reçu avec notre fiche de paie une lettre de notre directeur qui nous dit que l'hôpital est en déficit et que nous devons continuer à faire des soins de qualité en étant en service minimum, en effectif minimum !".