L'Eurovision, cette institution européenne de la chanson, va de nouveau être le théâtre d'une crise géopolitique. La décision de l'Union européenne de Radio-Télévision (UER) de rendre éligible tous les membres souhaitant participer à l'édition 2026 du concours a suscité une réaction houleuse chez certains pays.
Tout d'abord, il faut noter que la décision de la UER est le résultat d'un vote à bulletin secret au cours de son assemblée générale tenue à Genève. Les votants ont approuvé «une série de modifications» du célèbre télé-crochet destinées à renforcer la confiance, la transparence et la neutralité de l'événement.
Israël, qui avait été boycotté à plusieurs reprises par les pays européens en raison de ses politiques envers les Palestiniens, va désormais pouvoir participer à l'édition 2026 du concours. Le président israélien Isaac Herzog a félicité la décision et a déclaré que son pays "mérite d'être représenté sur toutes les scènes du monde".
Toutefois, plusieurs diffuseurs ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à l'Eurovision 2026. La chaîne de télévision publique espagnole RTVE a boycotté l'événement en raison des votes tenus lors de la 95e Assemblée générale de la UER, qui se sont conclus par le maintien d'Israël au concours. Le ministre espagnol de la Culture, Ernest Urtasun, a appelé à un boycott sportif et culturel de tout événement auquel Israël participe avec son drapeau.
Les Pays-Bas ne participeront pas non plus au concours de l'Eurovision, selon Avrotros, le diffuseur néerlandais qui a évoqué une «incompatibilité» de ses valeurs avec la participation d'Israël. Le groupe audiovisuel public irlandais RTE a également pris cette décision compte tenu des pertes humaines effroyables à Gaza et de la crise humanitaire qui continue de mettre en danger la vie de tant de civils.
La Slovénie va désormais être le premier pays à boycotter officiellement l'Eurovision 2026, confirmé par Natasa Gorscak, directrice de la télévision publique slovène RTVSLO. D'autres boycotts pourraient être annoncés dans les prochaines heures, comme celui du diffuseur islandais RUV qui a annoncé une décision pour mercredi prochain.
Enfin, le directeur général du groupe audiovisuel public autrichien ORF, Roland Weissmann, hôte du prochain concours, s'est réjoui que la radio-télévision publique israélienne KAN puisse figurer à Vienne. Toutefois, il a exprimé un regret pour les chaînes qui décident de ne pas participer.
Cela nous laisse penser qu'une nouvelle crise géopolitique va émerger sur la scène européenne de la chanson et que l'opposition entre les pays européens et Israël va être à nouveau au cœur du spectacle.
Tout d'abord, il faut noter que la décision de la UER est le résultat d'un vote à bulletin secret au cours de son assemblée générale tenue à Genève. Les votants ont approuvé «une série de modifications» du célèbre télé-crochet destinées à renforcer la confiance, la transparence et la neutralité de l'événement.
Israël, qui avait été boycotté à plusieurs reprises par les pays européens en raison de ses politiques envers les Palestiniens, va désormais pouvoir participer à l'édition 2026 du concours. Le président israélien Isaac Herzog a félicité la décision et a déclaré que son pays "mérite d'être représenté sur toutes les scènes du monde".
Toutefois, plusieurs diffuseurs ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à l'Eurovision 2026. La chaîne de télévision publique espagnole RTVE a boycotté l'événement en raison des votes tenus lors de la 95e Assemblée générale de la UER, qui se sont conclus par le maintien d'Israël au concours. Le ministre espagnol de la Culture, Ernest Urtasun, a appelé à un boycott sportif et culturel de tout événement auquel Israël participe avec son drapeau.
Les Pays-Bas ne participeront pas non plus au concours de l'Eurovision, selon Avrotros, le diffuseur néerlandais qui a évoqué une «incompatibilité» de ses valeurs avec la participation d'Israël. Le groupe audiovisuel public irlandais RTE a également pris cette décision compte tenu des pertes humaines effroyables à Gaza et de la crise humanitaire qui continue de mettre en danger la vie de tant de civils.
La Slovénie va désormais être le premier pays à boycotter officiellement l'Eurovision 2026, confirmé par Natasa Gorscak, directrice de la télévision publique slovène RTVSLO. D'autres boycotts pourraient être annoncés dans les prochaines heures, comme celui du diffuseur islandais RUV qui a annoncé une décision pour mercredi prochain.
Enfin, le directeur général du groupe audiovisuel public autrichien ORF, Roland Weissmann, hôte du prochain concours, s'est réjoui que la radio-télévision publique israélienne KAN puisse figurer à Vienne. Toutefois, il a exprimé un regret pour les chaînes qui décident de ne pas participer.
Cela nous laisse penser qu'une nouvelle crise géopolitique va émerger sur la scène européenne de la chanson et que l'opposition entre les pays européens et Israël va être à nouveau au cœur du spectacle.