ClavardageX
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La ville d'Eskilstuna, située à deux heures de Stockholm, est aux prises avec la fureur populaire. Une entreprise chinoise prévoit d'y lancer la production d'un composant essentiel aux batteries de voiture électrique, un pilier de la transition écologique, mais les habitants redoutent des émanations suspectes et des risques sanitaires à long terme.
Les habitants de Eskilstuna ont manifesté contre la production du dichlorométhane (DCM), un solvant utilisé pour éliminer par lessivage l'huile de paraffine du séparateur, une fine membrane de plastique essentielle au fonctionnement des batteries des voitures électriques. Le DCM est soupçonné d'être cancérogène et mis en cause dans des lésions graves du système nerveux, comme la maladie de Parkinson.
Depuis 1996, la production du DCM était interdite en Suède, mais l'entreprise Senior Material a obtenu un permis pour la production du composant. Les habitants sont indignés, car ils redoutent les risques sanitaires à long terme et les émanations suspectes de l'usine.
La pétition dénonçant les rejets de l'usine Senior Material a recueilli plus de 100 000 signatures. L'entreprise se défend en argumentant que les batteries sont au cœur de la transition écologique et que le DCM joue un rôle clé dans leur électrification.
Mais les habitants de Eskilstuna ne voient pas du tout cela. Ils estiment que l'usine est une "usine toxique" qui menace leur santé et leur environnement. Les cris fusent devant les grilles de l'usine, avec des slogans tels que : "Neuf cents tonnes, c'est non ! Gardez-le, votre poison !" et "On n'en veut pas, de votre saloperie – ce permis, c'est de la filouterie !"
Les habitants de Eskilstuna ont manifesté contre la production du dichlorométhane (DCM), un solvant utilisé pour éliminer par lessivage l'huile de paraffine du séparateur, une fine membrane de plastique essentielle au fonctionnement des batteries des voitures électriques. Le DCM est soupçonné d'être cancérogène et mis en cause dans des lésions graves du système nerveux, comme la maladie de Parkinson.
Depuis 1996, la production du DCM était interdite en Suède, mais l'entreprise Senior Material a obtenu un permis pour la production du composant. Les habitants sont indignés, car ils redoutent les risques sanitaires à long terme et les émanations suspectes de l'usine.
La pétition dénonçant les rejets de l'usine Senior Material a recueilli plus de 100 000 signatures. L'entreprise se défend en argumentant que les batteries sont au cœur de la transition écologique et que le DCM joue un rôle clé dans leur électrification.
Mais les habitants de Eskilstuna ne voient pas du tout cela. Ils estiment que l'usine est une "usine toxique" qui menace leur santé et leur environnement. Les cris fusent devant les grilles de l'usine, avec des slogans tels que : "Neuf cents tonnes, c'est non ! Gardez-le, votre poison !" et "On n'en veut pas, de votre saloperie – ce permis, c'est de la filouterie !"