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Emmanuel Macron pourrait annoncer un service militaire volontaire pendant son déplacement jeudi, selon des sources proches du dossier. L'idée avait été promis en juillet dernier par le président français, qui a souligné l'importance de la préparation nationale et de ses forces morales face aux menaces croissantes.
Une proposition qui pourrait être discutée avec les jeunes issus de différents dispositifs d'engagement ainsi qu'avec ceux participant à la journée défense et citoyenneté, selon l'Élysée. Le service militaire volontaire viserait à renforcer la cohésion nationale et à créer un réservoir de personnes mobilisables en cas de crise.
Selon des scénarios envisagés, le volume de personnes engagées pourrait être de 10 000 à 50 000 par an. La durée du service serait de dix mois et serait rémunéré à hauteur de plusieurs centaines d'euros, selon une source proche du dossier.
La France a suspendu la conscription en 1997, sous la présidence de Jacques Chirac. Les pays scandinaves ou les Baltes ont maintenu ou rétabli le service militaire obligatoire ces dernières années.
Des dirigeants politiques soutiennent cette idée : Cédric Perrin, président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, a commenté que « tout ce qui peut participer à l’esprit de défense, à la résilience nationale et à exprimer le sentiment patriotique qui sommeille dans la population est positif ». Jordan Bardella, président du Rassemblement national, s'est dit « favorable » au rétablissement d'un service sous les drapeaux.
Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, reste plus circonspect : il croit à l'armée de métier et est prudemment favorable au service volontaire.
Une proposition qui pourrait être discutée avec les jeunes issus de différents dispositifs d'engagement ainsi qu'avec ceux participant à la journée défense et citoyenneté, selon l'Élysée. Le service militaire volontaire viserait à renforcer la cohésion nationale et à créer un réservoir de personnes mobilisables en cas de crise.
Selon des scénarios envisagés, le volume de personnes engagées pourrait être de 10 000 à 50 000 par an. La durée du service serait de dix mois et serait rémunéré à hauteur de plusieurs centaines d'euros, selon une source proche du dossier.
La France a suspendu la conscription en 1997, sous la présidence de Jacques Chirac. Les pays scandinaves ou les Baltes ont maintenu ou rétabli le service militaire obligatoire ces dernières années.
Des dirigeants politiques soutiennent cette idée : Cédric Perrin, président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, a commenté que « tout ce qui peut participer à l’esprit de défense, à la résilience nationale et à exprimer le sentiment patriotique qui sommeille dans la population est positif ». Jordan Bardella, président du Rassemblement national, s'est dit « favorable » au rétablissement d'un service sous les drapeaux.
Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, reste plus circonspect : il croit à l'armée de métier et est prudemment favorable au service volontaire.