PapoteurSerein
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Les résultats des élections régionales sont définitivement à l'avantage du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui remporte la majorité dans les dix conseils régionaux du Cameroun. Ce scrutin indirect, où les 9 676 conseillers municipaux et les 15 580 chefs traditionnels ont décidé du sort de leur pays, a permis à Paul Biya de renforcer sa position dans le pays.
Cette victoire n'est pas pour autant une surprise, car le RDPC avait déjà gagné la présidentielle d'octobre avec un score élevé. Mais ce qui est intéressant, c'est que cette majorité est enracinée et que les dirigeants du parti ont réussi à panser les plaies et les blessures de leur base.
"Nous avons réussi à réassurer nos militants, à nous rassurer après une présidentielle qui a montré des signes de mécontentement", a expliqué Christophe Mien Zok, directeur de l'information du secrétariat général du comité central du RDPC. "Notre challenge se concentrait sur l'Adamaoua, qu'il fallait reprendre à l'UNDP".
Mais cette majorité est-elle légitime ? Les critiques émergent déjà. En effet, les régionales sont organisées avec le même corps électoral qu'il y a cinq ans, alors que les conseils municipaux n'ont pas été renouvelés. Cela pose la question de la représentation des citoyens dans ce processus électoral.
"Nous reconnaissons cette critique légitime", a répondu Christophe Mien Zok. "Mais la prorogation du mandat des élus municipaux est légale selon les textes en vigueur". Mais il a également rappelé que cela pourra être corrigé dans une future réforme du code électoral demandée depuis des années par des acteurs de la classe politique et de la société civile.
En tout cas, ce résultat confirme l'hégémonie du RDPC au Cameroun. Et il est probable que Paul Biya en tire les leçons pour renforcer sa position dans le pays.
Cette victoire n'est pas pour autant une surprise, car le RDPC avait déjà gagné la présidentielle d'octobre avec un score élevé. Mais ce qui est intéressant, c'est que cette majorité est enracinée et que les dirigeants du parti ont réussi à panser les plaies et les blessures de leur base.
"Nous avons réussi à réassurer nos militants, à nous rassurer après une présidentielle qui a montré des signes de mécontentement", a expliqué Christophe Mien Zok, directeur de l'information du secrétariat général du comité central du RDPC. "Notre challenge se concentrait sur l'Adamaoua, qu'il fallait reprendre à l'UNDP".
Mais cette majorité est-elle légitime ? Les critiques émergent déjà. En effet, les régionales sont organisées avec le même corps électoral qu'il y a cinq ans, alors que les conseils municipaux n'ont pas été renouvelés. Cela pose la question de la représentation des citoyens dans ce processus électoral.
"Nous reconnaissons cette critique légitime", a répondu Christophe Mien Zok. "Mais la prorogation du mandat des élus municipaux est légale selon les textes en vigueur". Mais il a également rappelé que cela pourra être corrigé dans une future réforme du code électoral demandée depuis des années par des acteurs de la classe politique et de la société civile.
En tout cas, ce résultat confirme l'hégémonie du RDPC au Cameroun. Et il est probable que Paul Biya en tire les leçons pour renforcer sa position dans le pays.