Une nouvelle époque pour la politique migratoire européenne. Le tour de vis est lancé : centres hors UE, détentions prolongées, retours facilités et répartition obligatoire. L'objectif ? Rendre l'Europe moins attractive, mais la France s'interroge sur l'efficacité de ces mesures.
L'Union européenne a décidé de renforcer sa frontière extérieure avec des centres de détention hors de son territoire pour renvoyer plus vite les demandeurs d'asile déboutés. Mais ce nouveau système pose problème : comment va-t-on s'assurer que ces migrants ne sont pas relâchés dans un pays tiers ? La France, en particulier, a des doutes sur la légalité de ce projet.
En outre, les capacités de détention seront augmentées et les retours facilités, y compris pour les demandeurs d'asile qui ont trouvé refuge dans des pays tiers. Et pour finir, une répartition obligatoire des demandeurs d'asile entre les États membres. C'est un véritable tour de vis.
Mais la France a freiné, avec notamment des doutes sur l'efficacité de ces mesures et crainte d'une relocalisation ingérable. Quand on sait que la France est l'un des pays qui accueille le plus de migrants en Europe ? Comment va-t-on faire baisser la pression migratoire ?
Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l'observatoire de l'immigration, a une réponse : "L'objectif global est clairement de rendre l'Europe moins attractive qu'elle ne l'a été depuis une décennie pour certains profils migratoires. Mais cela ne freinera pas une mécanique à l'œuvre depuis plusieurs années : à mesure que nos voisins ferment progressivement leurs portes, la France devient de plus en plus attractive."
En somme, les ministres européens ont validé un durcissement inédit de la politique migratoire. Mais les conséquences de ces mesures sont déjà bien visibles. La question est : comment va-t-on faire pour qu'elles soient efficaces ?
L'Union européenne a décidé de renforcer sa frontière extérieure avec des centres de détention hors de son territoire pour renvoyer plus vite les demandeurs d'asile déboutés. Mais ce nouveau système pose problème : comment va-t-on s'assurer que ces migrants ne sont pas relâchés dans un pays tiers ? La France, en particulier, a des doutes sur la légalité de ce projet.
En outre, les capacités de détention seront augmentées et les retours facilités, y compris pour les demandeurs d'asile qui ont trouvé refuge dans des pays tiers. Et pour finir, une répartition obligatoire des demandeurs d'asile entre les États membres. C'est un véritable tour de vis.
Mais la France a freiné, avec notamment des doutes sur l'efficacité de ces mesures et crainte d'une relocalisation ingérable. Quand on sait que la France est l'un des pays qui accueille le plus de migrants en Europe ? Comment va-t-on faire baisser la pression migratoire ?
Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l'observatoire de l'immigration, a une réponse : "L'objectif global est clairement de rendre l'Europe moins attractive qu'elle ne l'a été depuis une décennie pour certains profils migratoires. Mais cela ne freinera pas une mécanique à l'œuvre depuis plusieurs années : à mesure que nos voisins ferment progressivement leurs portes, la France devient de plus en plus attractive."
En somme, les ministres européens ont validé un durcissement inédit de la politique migratoire. Mais les conséquences de ces mesures sont déjà bien visibles. La question est : comment va-t-on faire pour qu'elles soient efficaces ?