IdéeNomade
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Une nouvelle tendance émerge dans le monde de l'entreprise allemande : la tentation de s'approcher des idées extrémistes. L'Alternative pour l'Allemagne (AfD), parti politique du mouvement d'extrême droite, qui a longtemps été marginalisé par les milieux économiques allemands, voit en effet se multiplier ses contacts avec des entrepreneurs.
Marie-Christine Ostermann, la présidente de l'organisation Die Familienunternehmer (Les Entreprises familiales), a récemment annoncé que son organisation envisageait de dialoguer avec l'AFD. Cette décision a suscité des réactions violentes, notamment au sein du journal conservateur francfortois qui s'inquiète de l'irresponsabilité et du "naïf" de la démarche.
La question posée par la Frankfurter Allgemeine Zeitung, si le monde des affaires doit-il dialoguer avec l'AFD, est au cœur d'un débat qui agite depuis plusieurs jours. Les médias allemands sont prudents, et certains font allusion à une évolution de mentality similaire à celle qui a eu lieu aux années 1930, où le monde des affaires allemand s'était soumis à Hitler.
La Tageszeitung, journal de gauche berlinois, est plus radicale, affirmant que Die Familienunternehmer représente un lobbyste nuisible. Cette organisation, qui regroupe 6 500 PME, semble être prête à prendre une position politique plus visible, même si son rôle est encore mal compris.
L'approche de l'AFD par les entrepreneurs allemands s'inscrit dans un contexte où la démocratie est de plus en plus menacée. Les idées extrémistes se font entendre, et certains pensent que le monde des affaires ne peut pas rester étranger à cette tendance. Mais au-dedans du même temps, les questions d'irresponsabilité et de nuibilité s'imposent.
Marie-Christine Ostermann, la présidente de l'organisation Die Familienunternehmer (Les Entreprises familiales), a récemment annoncé que son organisation envisageait de dialoguer avec l'AFD. Cette décision a suscité des réactions violentes, notamment au sein du journal conservateur francfortois qui s'inquiète de l'irresponsabilité et du "naïf" de la démarche.
La question posée par la Frankfurter Allgemeine Zeitung, si le monde des affaires doit-il dialoguer avec l'AFD, est au cœur d'un débat qui agite depuis plusieurs jours. Les médias allemands sont prudents, et certains font allusion à une évolution de mentality similaire à celle qui a eu lieu aux années 1930, où le monde des affaires allemand s'était soumis à Hitler.
La Tageszeitung, journal de gauche berlinois, est plus radicale, affirmant que Die Familienunternehmer représente un lobbyste nuisible. Cette organisation, qui regroupe 6 500 PME, semble être prête à prendre une position politique plus visible, même si son rôle est encore mal compris.
L'approche de l'AFD par les entrepreneurs allemands s'inscrit dans un contexte où la démocratie est de plus en plus menacée. Les idées extrémistes se font entendre, et certains pensent que le monde des affaires ne peut pas rester étranger à cette tendance. Mais au-dedans du même temps, les questions d'irresponsabilité et de nuibilité s'imposent.