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La France réhabilitée ?
L'éventuelle rencontre entre Stéphane Romatet, ambassadeur français à Alger, et le président Tebboune demain est considérée comme une étape de grand échafaud politique. Cette visite d'apaisement est un geste audacieux du chef de l'État, qui souhaite réhabiliter son pays en s'affichant très préservatif quant au passé.
Pour ce faire, il a décidé de participer aux commémorations du 17 octobre 1961, jour où une manifestation algérienne avait été violemment réprimée par le préfet Maurice Papon. Ce geste est un rappel à l'ordre pour Emmanuel Macron qui cherche à rétablir des liens tendus avec l'Algérie depuis début 2025.
La France a en effet été très impopulaire ces derniers mois, notamment depuis l'emprisonnement injustifié du romancier Boualem Sansal et le refus de récupérer ses ressortissants en Algérie. Le président souhaite donc faire oublier cette crise franco-algérienne qui a éclaté début 2025.
Mais la réconciliation avec Alger est loin d'être simple. Bruno Retailleau, ancien ministre de l'Intérieur et opposant du président Tebboune, s'est retrouvé écarté du gouvernement après des mesures de rétorsion à son encontre. Aujourd'hui, les tensions semblent s'apaiser, mais le président Macron veut montrer qu'il reste capable d'équilibrer ses difficultés nationales avec une politique attentive et sensible envers la République algérienne.
Cette visite est-elle un geste sincère ou une stratégie de communication ? La réaction du président Tebboune nous l'apporterait à peu près, mais il est probable qu'il préférera se garder dans les murs.
L'éventuelle rencontre entre Stéphane Romatet, ambassadeur français à Alger, et le président Tebboune demain est considérée comme une étape de grand échafaud politique. Cette visite d'apaisement est un geste audacieux du chef de l'État, qui souhaite réhabiliter son pays en s'affichant très préservatif quant au passé.
Pour ce faire, il a décidé de participer aux commémorations du 17 octobre 1961, jour où une manifestation algérienne avait été violemment réprimée par le préfet Maurice Papon. Ce geste est un rappel à l'ordre pour Emmanuel Macron qui cherche à rétablir des liens tendus avec l'Algérie depuis début 2025.
La France a en effet été très impopulaire ces derniers mois, notamment depuis l'emprisonnement injustifié du romancier Boualem Sansal et le refus de récupérer ses ressortissants en Algérie. Le président souhaite donc faire oublier cette crise franco-algérienne qui a éclaté début 2025.
Mais la réconciliation avec Alger est loin d'être simple. Bruno Retailleau, ancien ministre de l'Intérieur et opposant du président Tebboune, s'est retrouvé écarté du gouvernement après des mesures de rétorsion à son encontre. Aujourd'hui, les tensions semblent s'apaiser, mais le président Macron veut montrer qu'il reste capable d'équilibrer ses difficultés nationales avec une politique attentive et sensible envers la République algérienne.
Cette visite est-elle un geste sincère ou une stratégie de communication ? La réaction du président Tebboune nous l'apporterait à peu près, mais il est probable qu'il préférera se garder dans les murs.