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Un jugement "excessif" et "injuste", selon le président Emmanuel Macron. Le jour où Christophe Gleizes, journaliste français, a vu sa liberté menacée pour avoir écrit sur la politique algérienne, notamment sur les mouvements séparatistes en Kabylie. Ce verdict, rendu en appel à Tizi Ouzou, a choqué le Président de la République française.
"Je veux dire que nous sommes très préoccupés par ce jugement", a déclaré Emmanuel Macron au cours d'une visite d'État en Chine. "C'est un jugement excessif et injuste". Il a également exprimé son dégoût à l'égard de la décision, qui, selon lui, donne des "mauvaises leçons" sur la liberté de presse.
Le journaliste sportif, Christophe Gleizes, avait été condamné à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". Cela suit son article sur le club de football de la Jeunesse sportive de Kabylie, dont le dirigeant, Ferhat Mehenni, est accusé d'être un des responsables du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie.
Christophe Gleizes avait défendu ses actes devant la cour d'appel de Tizi Ouzou, demandant "pardon" et exhortant les magistrats à "la clémence". Il reconnaissait avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions".
Le président français a appelé à une révision de ce jugement. Le terme "apologie du terrorisme" est considéré comme une offense grave en Algérie, où le gouvernement dénonce les séparatistes kabyles et leur mouvement, qui est classé comme un groupe terroriste.
Avec ce verdict, la situation pour les journalistes étrangers en Algérie a pris une touche de danger. Des médias internationaux ont déjà exprimé leur inquiétude quant aux libertés d'expression enAlgérie.
"Je veux dire que nous sommes très préoccupés par ce jugement", a déclaré Emmanuel Macron au cours d'une visite d'État en Chine. "C'est un jugement excessif et injuste". Il a également exprimé son dégoût à l'égard de la décision, qui, selon lui, donne des "mauvaises leçons" sur la liberté de presse.
Le journaliste sportif, Christophe Gleizes, avait été condamné à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". Cela suit son article sur le club de football de la Jeunesse sportive de Kabylie, dont le dirigeant, Ferhat Mehenni, est accusé d'être un des responsables du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie.
Christophe Gleizes avait défendu ses actes devant la cour d'appel de Tizi Ouzou, demandant "pardon" et exhortant les magistrats à "la clémence". Il reconnaissait avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions".
Le président français a appelé à une révision de ce jugement. Le terme "apologie du terrorisme" est considéré comme une offense grave en Algérie, où le gouvernement dénonce les séparatistes kabyles et leur mouvement, qui est classé comme un groupe terroriste.
Avec ce verdict, la situation pour les journalistes étrangers en Algérie a pris une touche de danger. Des médias internationaux ont déjà exprimé leur inquiétude quant aux libertés d'expression enAlgérie.