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La décision de justice algérienne qui condamne à sept ans de prison le journaliste Christophe Gleizes est un événement qui suscite une grande attention. Pour Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, ce verdict révèle trois aspects clés de la situation.
D'abord, il s'agit du "procès de la Kabylie" et du journalisme. Christophe Gleizes, en entraînant un dirigeant de club de football kabyle membre d'un mouvement indépendantiste, a été jugé pour "apologie du terrorisme". C'est une affaire qui touche au cœur de l'irredentisme kabyle et de la politique algérienne. Le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) prévoit de revendiquer son indépendance à Paris le 14 décembre prochain, ce qui renforce l'idée que cette affaire est également une question de politique intérieure.
Cette condamnation est aussi un "avis de non-droit" pour la France. En effet, elle montre qu'Alger ne va pas repartir comme avant et qu'elle reste maître des horloges dans la réconciliation franco-algérienne. La décision de libérer Boualem Sansal, journaliste français condamné en Algérie, après sa sortie d'un tribunal, a suscité de nombreuses réactions. Le fait que Christophe Gleizes soit condamné à sept ans de prison en apparence permet à Alger de montrer qu'elle reste maître des horloges dans la réconciliation franco-algérienne.
Enfin, cette condamnation est un exemple de politique intérieure algérienne. La cour de Tizi-Ouzou a rendu un jugement qui semble plus politisé que nécessaire. En effet, il ne s'agit pas de libérer un journaliste français, mais plutôt d'éviter une deuxième fois une condamnation similaire à celle donnée à Boualem Sansal.
En résumé, cette décision de justice algérienne est un message qui est aussi pour les médias, pour la Kabylie, et encore pour la France. Il s'agit de faire pression sur le gouvernement français pour empêcher la déclaration d'indépendance de la Kabylie le 14 décembre prochain.
D'abord, il s'agit du "procès de la Kabylie" et du journalisme. Christophe Gleizes, en entraînant un dirigeant de club de football kabyle membre d'un mouvement indépendantiste, a été jugé pour "apologie du terrorisme". C'est une affaire qui touche au cœur de l'irredentisme kabyle et de la politique algérienne. Le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) prévoit de revendiquer son indépendance à Paris le 14 décembre prochain, ce qui renforce l'idée que cette affaire est également une question de politique intérieure.
Cette condamnation est aussi un "avis de non-droit" pour la France. En effet, elle montre qu'Alger ne va pas repartir comme avant et qu'elle reste maître des horloges dans la réconciliation franco-algérienne. La décision de libérer Boualem Sansal, journaliste français condamné en Algérie, après sa sortie d'un tribunal, a suscité de nombreuses réactions. Le fait que Christophe Gleizes soit condamné à sept ans de prison en apparence permet à Alger de montrer qu'elle reste maître des horloges dans la réconciliation franco-algérienne.
Enfin, cette condamnation est un exemple de politique intérieure algérienne. La cour de Tizi-Ouzou a rendu un jugement qui semble plus politisé que nécessaire. En effet, il ne s'agit pas de libérer un journaliste français, mais plutôt d'éviter une deuxième fois une condamnation similaire à celle donnée à Boualem Sansal.
En résumé, cette décision de justice algérienne est un message qui est aussi pour les médias, pour la Kabylie, et encore pour la France. Il s'agit de faire pression sur le gouvernement français pour empêcher la déclaration d'indépendance de la Kabylie le 14 décembre prochain.