MotifUrbain
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Des démolitions continues dans le camp de réfugiés de Jénine,
Les habitants de ce petit territoire du nord de la Cisjordanie occupée s'efforcent de récupérer les souvenirs d'une vie entière après que leurs maisons soient rasées.
C'est ainsi que décrit Maïssa Natour, une des réfugiées qui ont été déplacées début janvier lorsque l'armée israélienne a commencé à raser le camp de Jénine, dont environ 22 000 habitants. Environ 700 maisons sont concernées par ces destructions, dont les derniers immeubles ont été détruits ces jours-ci.
Sous escorte des soldats, Maïssa est retournée chez elle pour récupérer quelques affaires. Mais, comme elle le raconte avec tristesse, sa maison était complètement rasée de fond en comble, tout ce qu'elle avait fait installer lui-même avant la guerre était réduit en miettes.
"Je ne savais plus que prendre", dit-elle, les larmes aux yeux. Elle a baissé le bras et repart sans quoi que ce soit. Ses enfants sont également touchés : son fils de 15 ans a été grièvement blessé par des tirs israéliens en octobre, tandis que son aîné est en prison.
C'est ainsi que la vie s'est simplifiée pour les habitants de Jénine, où l'armée israélienne a pris ses quartiers 10 mois. Le camp est souvent désigné sous le nom « le petit Gaza », en référence à la destructions massives subies par Gaza.
Ces démolitions continuent, malgré les protestations de la population. Les habitants sont condamnés à reconstruire leur vie dans des conditions difficiles, sans savoir quand et comment les bâtiments seront reconstruits.
"Le petit Gaza", un surnom qui ressemble à une véritable catastrophe, est le nom que les habitants ont donné au camp de Jénine.
Les habitants de ce petit territoire du nord de la Cisjordanie occupée s'efforcent de récupérer les souvenirs d'une vie entière après que leurs maisons soient rasées.
C'est ainsi que décrit Maïssa Natour, une des réfugiées qui ont été déplacées début janvier lorsque l'armée israélienne a commencé à raser le camp de Jénine, dont environ 22 000 habitants. Environ 700 maisons sont concernées par ces destructions, dont les derniers immeubles ont été détruits ces jours-ci.
Sous escorte des soldats, Maïssa est retournée chez elle pour récupérer quelques affaires. Mais, comme elle le raconte avec tristesse, sa maison était complètement rasée de fond en comble, tout ce qu'elle avait fait installer lui-même avant la guerre était réduit en miettes.
"Je ne savais plus que prendre", dit-elle, les larmes aux yeux. Elle a baissé le bras et repart sans quoi que ce soit. Ses enfants sont également touchés : son fils de 15 ans a été grièvement blessé par des tirs israéliens en octobre, tandis que son aîné est en prison.
C'est ainsi que la vie s'est simplifiée pour les habitants de Jénine, où l'armée israélienne a pris ses quartiers 10 mois. Le camp est souvent désigné sous le nom « le petit Gaza », en référence à la destructions massives subies par Gaza.
Ces démolitions continuent, malgré les protestations de la population. Les habitants sont condamnés à reconstruire leur vie dans des conditions difficiles, sans savoir quand et comment les bâtiments seront reconstruits.
"Le petit Gaza", un surnom qui ressemble à une véritable catastrophe, est le nom que les habitants ont donné au camp de Jénine.