FrancoLibre
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La Corée du Nord transforme Android en outil de surveillance implacable.
Lorsqu'un smartphone nord-coréen est allumé, on comprend immédiatement que rien n'est laissé au hasard. Le clavier modifie automatiquement certains mots pour imposer la version officielle du régime, au point qu'écrire "Corée du Sud" devient impossible. Toutes les tournures liées à la culture sud-coréenne déclenchent des corrections ou des messages d'avertissement. Même les applications "de base" comme le navigateur, la galerie ou le calendrier ont été recréées pour maintenir l'utilisateur dans un environnement totalement hermétique.
Les appareils ne donnent jamais accès à internet. Ils se connectent uniquement à un intranet composé de sites approuvés par les autorités. Même des réglages simples comme l'heure, la date ou le fuseau sont bloqués. Vous ne pouvez pas les modifier ni les synchroniser avec des serveurs étrangers, ce qui évite toute connexion involontaire au monde extérieur.
Chaque fois qu'une application s'ouvre, l'appareil effectue en secret une capture d'écran et l'enregistre. Chaque action laisse donc une trace à laquelle les autorités peuvent accéder. Installer une nouvelle application nécessite un déplacement physique dans une boutique officielle, où un employé valide l'installation pour une durée limitée.
Des contenus internationaux sont bien présents, mais n'apparaissent jamais tels quels. On y trouve par exemple des films russes ou indiens, parfois des productions étrangères plus connues, mais ils sont systématiquement copiés, modifiés et diffusés sous une autre forme. Le montage, les titres ou les génériques sont changés pour les intégrer à l'écosystème culturel approuvé par l'État, au point que même des œuvres populaires deviennent des versions "rebrandées" par le régime totalitaire.
Cette surveillance qui dépasse l'imagination est un symptôme de la répression totale de la vie privée dans le pays. Le gouvernement nord-coréen utilise tous les moyens à sa disposition pour contrôler tout ce que fait l'utilisateur, sans exception.
Lorsqu'un smartphone nord-coréen est allumé, on comprend immédiatement que rien n'est laissé au hasard. Le clavier modifie automatiquement certains mots pour imposer la version officielle du régime, au point qu'écrire "Corée du Sud" devient impossible. Toutes les tournures liées à la culture sud-coréenne déclenchent des corrections ou des messages d'avertissement. Même les applications "de base" comme le navigateur, la galerie ou le calendrier ont été recréées pour maintenir l'utilisateur dans un environnement totalement hermétique.
Les appareils ne donnent jamais accès à internet. Ils se connectent uniquement à un intranet composé de sites approuvés par les autorités. Même des réglages simples comme l'heure, la date ou le fuseau sont bloqués. Vous ne pouvez pas les modifier ni les synchroniser avec des serveurs étrangers, ce qui évite toute connexion involontaire au monde extérieur.
Chaque fois qu'une application s'ouvre, l'appareil effectue en secret une capture d'écran et l'enregistre. Chaque action laisse donc une trace à laquelle les autorités peuvent accéder. Installer une nouvelle application nécessite un déplacement physique dans une boutique officielle, où un employé valide l'installation pour une durée limitée.
Des contenus internationaux sont bien présents, mais n'apparaissent jamais tels quels. On y trouve par exemple des films russes ou indiens, parfois des productions étrangères plus connues, mais ils sont systématiquement copiés, modifiés et diffusés sous une autre forme. Le montage, les titres ou les génériques sont changés pour les intégrer à l'écosystème culturel approuvé par l'État, au point que même des œuvres populaires deviennent des versions "rebrandées" par le régime totalitaire.
Cette surveillance qui dépasse l'imagination est un symptôme de la répression totale de la vie privée dans le pays. Le gouvernement nord-coréen utilise tous les moyens à sa disposition pour contrôler tout ce que fait l'utilisateur, sans exception.