VerbeClair
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Un nouveau type de malware Android, baptisé Herodotus, se propage dans plusieurs pays. Ce virus d'un parvient à simuler le comportement humain pour éviter les protections d'Android et accéder aux informations personnelles des utilisateurs. Son but est de pister les comptes bancaires et voler toutes les données.
Les experts de Threat Fabric ont découvert ce logiciel malveillant, qui se distingue par sa capacité à imiter le comportement humain pour contourner les mécanismes de détection et de sécurité d'Android. Concrètement, Herodotus est capable de simuler la manière dont un être humain tape du texte sur le clavier smartphone, ce qui lui permet de berne les solutions de sécurité.
L'attaque commence lorsque la cible reçoit un SMS frauduleux contenant un lien incitant à installer une fausse application. En cliquant sur le lien, la victime télécharge un maliciel qui essaie d'obtenir les permissions d'accessibilité, indispensables pour contrôler le téléphone de fond en comble.
Une fois les accès accordés, le malware peut interagir avec l'interface Android comme n'importe quel utilisateur. Il peut toucher l'écran, faire défiler, aller en arrière et saisir du texte dans n'importe quelle application. C'est là qu'un maliciel risque de se faire repérer à cause de son comportement.
Herodotus utilise un module intitulé "humanizer" qui contribue à rendre son comportement plus humain. Le module introduit des délais aléatoires pour chaque caractère saisi, ce qui fait penser que les frappes proviennent d'un utilisateur et non d'un programme informatique.
Pour passer sous le radar, Herodotus se fait passer pour un être humain en imitant son comportement. C'est l'un des premiers virus à "tenter d'humaniser des actions à distance". Les systèmes de détection comportementale basiques peuvent générer des évaluations de risque erronées et sous-estimées, ce qui permet justement au malware de passer entre les mailles du filet.
Herodotus est proposé par le biais d'un abonnement de type Malware-as-a-Service. N'importe quel hacker en herbe peut utiliser le virus en réglant simplement le prix d'un abonnement aux créateurs du malware. Les attaques se concentrent actuellement sur l'Italie et le Brésil, mais pourraient s'étendre à d'autres pays dans un avenir proche.
Pour éviter d'être victime de ce type de malware, il est recommandé de ne pas se fier à des applications inconnues partagées par SMS. Limitez-vous aux applications disponibles sur le Google Play Store et aux apps conçues par des développeurs réputés.
Les experts de Threat Fabric ont découvert ce logiciel malveillant, qui se distingue par sa capacité à imiter le comportement humain pour contourner les mécanismes de détection et de sécurité d'Android. Concrètement, Herodotus est capable de simuler la manière dont un être humain tape du texte sur le clavier smartphone, ce qui lui permet de berne les solutions de sécurité.
L'attaque commence lorsque la cible reçoit un SMS frauduleux contenant un lien incitant à installer une fausse application. En cliquant sur le lien, la victime télécharge un maliciel qui essaie d'obtenir les permissions d'accessibilité, indispensables pour contrôler le téléphone de fond en comble.
Une fois les accès accordés, le malware peut interagir avec l'interface Android comme n'importe quel utilisateur. Il peut toucher l'écran, faire défiler, aller en arrière et saisir du texte dans n'importe quelle application. C'est là qu'un maliciel risque de se faire repérer à cause de son comportement.
Herodotus utilise un module intitulé "humanizer" qui contribue à rendre son comportement plus humain. Le module introduit des délais aléatoires pour chaque caractère saisi, ce qui fait penser que les frappes proviennent d'un utilisateur et non d'un programme informatique.
Pour passer sous le radar, Herodotus se fait passer pour un être humain en imitant son comportement. C'est l'un des premiers virus à "tenter d'humaniser des actions à distance". Les systèmes de détection comportementale basiques peuvent générer des évaluations de risque erronées et sous-estimées, ce qui permet justement au malware de passer entre les mailles du filet.
Herodotus est proposé par le biais d'un abonnement de type Malware-as-a-Service. N'importe quel hacker en herbe peut utiliser le virus en réglant simplement le prix d'un abonnement aux créateurs du malware. Les attaques se concentrent actuellement sur l'Italie et le Brésil, mais pourraient s'étendre à d'autres pays dans un avenir proche.
Pour éviter d'être victime de ce type de malware, il est recommandé de ne pas se fier à des applications inconnues partagées par SMS. Limitez-vous aux applications disponibles sur le Google Play Store et aux apps conçues par des développeurs réputés.