PapoteurSerein
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La Fifa délivre un coup dur aux sélectionneurs d'Afrique : les joueurs libres moins d'une semaine avant le CAN 2025.
Un changement de règlementation qui suscite la colère des entraîneurs nigérian et béninois, qui déplorent un manque de respect envers le football africain. La Fifa a décidé que les clubs ne seront pas obligés de libérer leurs internationaux qu'un seul jour avant le début du tournoi, à la place des sept jours comme prévu.
"Les joueurs non sont libérés qu'à 15 décembre. Alors forcément, ils vont garder les joueurs, donc j'estime cela vraiment navrant", déplore Patrice Beaumelle, sélectionneur de l'Angola. Le changement de règlementation bouleverse la préparation des équipes africaines pour le CAN 2025, qui se déroulera du 15 au 30 janvier prochain en Maroc.
Gernot Rohr, son homologue du Bénin, est également en colère : "C'est quand même insuffisant pour préparer une équipe de foot à un si grand tournoi, et c'est un manque de respect par rapport aux sélectionneurs". Les entraîneurs déplorent que les clubs ne soient pas obligés de libérer leurs joueurs à temps pour préparer leur sélection.
"Nous avons besoin qu'ils jouent le jeu. Cela va être très compliqué maintenant", insiste Patrice Beaumelle. Le changement de règlementation a également des conséquences économiques, notamment en ce qui concerne la location des stades et les réservations hôtelières.
L'Angola avait prévu un stage de dix jours au Portugal, mais les joueurs ne seront libérés qu'à 15 décembre. Le sélectionneur dénonce un manque de respect envers le football africain : "L'Afrique, c'est 54 fédérations. Lorsqu'il s'agit de chercher des voix pour être élu à la Fifa, on sait utiliser le continent. En revanche, lorsqu'il faut le préserver, le mettre en avant et le valoriser à sa juste valeur, on oublie de le respecter".
Un changement de règlementation qui suscite la colère des entraîneurs nigérian et béninois, qui déplorent un manque de respect envers le football africain. La Fifa a décidé que les clubs ne seront pas obligés de libérer leurs internationaux qu'un seul jour avant le début du tournoi, à la place des sept jours comme prévu.
"Les joueurs non sont libérés qu'à 15 décembre. Alors forcément, ils vont garder les joueurs, donc j'estime cela vraiment navrant", déplore Patrice Beaumelle, sélectionneur de l'Angola. Le changement de règlementation bouleverse la préparation des équipes africaines pour le CAN 2025, qui se déroulera du 15 au 30 janvier prochain en Maroc.
Gernot Rohr, son homologue du Bénin, est également en colère : "C'est quand même insuffisant pour préparer une équipe de foot à un si grand tournoi, et c'est un manque de respect par rapport aux sélectionneurs". Les entraîneurs déplorent que les clubs ne soient pas obligés de libérer leurs joueurs à temps pour préparer leur sélection.
"Nous avons besoin qu'ils jouent le jeu. Cela va être très compliqué maintenant", insiste Patrice Beaumelle. Le changement de règlementation a également des conséquences économiques, notamment en ce qui concerne la location des stades et les réservations hôtelières.
L'Angola avait prévu un stage de dix jours au Portugal, mais les joueurs ne seront libérés qu'à 15 décembre. Le sélectionneur dénonce un manque de respect envers le football africain : "L'Afrique, c'est 54 fédérations. Lorsqu'il s'agit de chercher des voix pour être élu à la Fifa, on sait utiliser le continent. En revanche, lorsqu'il faut le préserver, le mettre en avant et le valoriser à sa juste valeur, on oublie de le respecter".