FrancoLibre
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Le gouvernement est aux prises avec la refusée majorité parlementaire. Après 125 heures d'interminables débats houleux, les députés ont rejeté l'ensemble du projet de budget de l'État, un vote sans surprise mais qui augure mal pour son adoption avant la fin de l'année.
Les « horreurs économiques » imposées par les oppositions – des mesures fiscales qui, selon le camp gouvernemental, sont « inopérantes et insincères » – ont été un facteur clé du rejet. Le PS avait espéré arracher une mesure de justice fiscale, notamment la « taxe Zucman », mais ces propositions ont été repoussées.
Le Parti socialiste a cependant promis de poursuivre le dialogue avec le gouvernement, cherchant un compromis sur les réformes. C'est une attitude qui a suscité des critiques de Jean-Luc Mélenchon, leader du LFI, qui a qualifié les socialistes d'« incohérents et bordélisateurs ».
La réforme des retraites a été un point de contention majeur. Le gouvernement avait suspendu la réforme en 2023, mais le PS a exigé sa poursuite. Les députés du camp gouvernemental ont invoqué les mesures fiscales imposées par les oppositions pour justifier leur absence de soutien au texte de l'exécutif.
Les propositions de taxes sur la fortune improductive, les grandes entreprises et les multinationales ont été approuvées. Mais le PS a estimé que les « recettes » insuffisantes ne permettraient pas d'« effacer » les économies irritantes des politiques publiques.
Le gouvernement se retrouve donc face à une impasse. Le Sénat va commencer à examiner le budget de sécurité sociale, tandis que l'État suivra dans la semaine. Une « loi spéciale » pour faire passer un budget avant fin décembre est une hypothèse qui a été discutée, mais qui serait politiquement difficile à mettre en œuvre.
Les « horreurs économiques » imposées par les oppositions – des mesures fiscales qui, selon le camp gouvernemental, sont « inopérantes et insincères » – ont été un facteur clé du rejet. Le PS avait espéré arracher une mesure de justice fiscale, notamment la « taxe Zucman », mais ces propositions ont été repoussées.
Le Parti socialiste a cependant promis de poursuivre le dialogue avec le gouvernement, cherchant un compromis sur les réformes. C'est une attitude qui a suscité des critiques de Jean-Luc Mélenchon, leader du LFI, qui a qualifié les socialistes d'« incohérents et bordélisateurs ».
La réforme des retraites a été un point de contention majeur. Le gouvernement avait suspendu la réforme en 2023, mais le PS a exigé sa poursuite. Les députés du camp gouvernemental ont invoqué les mesures fiscales imposées par les oppositions pour justifier leur absence de soutien au texte de l'exécutif.
Les propositions de taxes sur la fortune improductive, les grandes entreprises et les multinationales ont été approuvées. Mais le PS a estimé que les « recettes » insuffisantes ne permettraient pas d'« effacer » les économies irritantes des politiques publiques.
Le gouvernement se retrouve donc face à une impasse. Le Sénat va commencer à examiner le budget de sécurité sociale, tandis que l'État suivra dans la semaine. Une « loi spéciale » pour faire passer un budget avant fin décembre est une hypothèse qui a été discutée, mais qui serait politiquement difficile à mettre en œuvre.