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Une nouvelle génération d'OGM se profile sur l'horizon de l'agriculture européenne. Les députés du Parlement et les États membres ont réaffirmé leur soutien à ces plantes génétiquement modifiées, qui pourraient révolutionner la production agricole en Europe.
Cette nouvelle génération d'OGM, qualifiée de techniques génomiques (NGT), permettrait de modifier le génome d'une plante sans l'introduire d'ADN étranger, ce qui constitue une avancée par rapport aux OGM classiques. Ces plantes seraient considérées comme des organismes génétiquement modifiés mais ne seraient pas "transgéniques", selon les défenseurs de ces techniques.
Les gros syndicats agricoles soutiennent fermement ces technologies pour développer des variétés plus résistantes aux aléas climatiques et moins gourmandes en engrais. Le centriste français Pascal Canfin a salué une "excellente nouvelle", qui permettrait de cultiver des plantes résistantes au changement climatique et d'obtenir des rendements plus élevés sur des surfaces réduites.
Cependant, les débats sont tendus en Europe, où cette édition génomique est aujourd'hui classée dans la catégorie des OGM, tous interdits à la culture, à l'exception du maïs Monsanto 810. Des organisations environnementales et le secteur de l'agriculture biologique dénoncent une pente dangereuse qui pourrait faire "courir des risques majeurs pour notre agriculture et notre alimentation", comme l'estime Charlotte Labauge, responsable de l'ONG Pollinis.
Le compromis assouplit les règles actuelles pour une partie des NGT, dits de catégorie 1, qui seront considérés comme équivalents aux variétés conventionnelles. Cependant, cette simplification des règles est critiquée par le socialiste français Christophe Clergeau, qui affirme que "on joue aux apprentis sorciers, on enlève aux consommateurs leur liberté de choix" et "on jette les agriculteurs dans les bras de grands groupes internationaux".
L'accord doit désormais être approuvé une dernière fois par les États membres et le Parlement européen pour entrer en vigueur. Il est ardemment soutenu par le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne jusqu'à fin décembre.
En résumé, la nouvelle génération d'OGM semble être un sujet de contention en Europe, où des organismes génétiquement modifiés sont interdits à la culture. Cependant, les défenseurs de ces technologies estiment qu'elles pourraient révolutionner la production agricole en Europe et améliorer l'économie agricole européenne.
Cette nouvelle génération d'OGM, qualifiée de techniques génomiques (NGT), permettrait de modifier le génome d'une plante sans l'introduire d'ADN étranger, ce qui constitue une avancée par rapport aux OGM classiques. Ces plantes seraient considérées comme des organismes génétiquement modifiés mais ne seraient pas "transgéniques", selon les défenseurs de ces techniques.
Les gros syndicats agricoles soutiennent fermement ces technologies pour développer des variétés plus résistantes aux aléas climatiques et moins gourmandes en engrais. Le centriste français Pascal Canfin a salué une "excellente nouvelle", qui permettrait de cultiver des plantes résistantes au changement climatique et d'obtenir des rendements plus élevés sur des surfaces réduites.
Cependant, les débats sont tendus en Europe, où cette édition génomique est aujourd'hui classée dans la catégorie des OGM, tous interdits à la culture, à l'exception du maïs Monsanto 810. Des organisations environnementales et le secteur de l'agriculture biologique dénoncent une pente dangereuse qui pourrait faire "courir des risques majeurs pour notre agriculture et notre alimentation", comme l'estime Charlotte Labauge, responsable de l'ONG Pollinis.
Le compromis assouplit les règles actuelles pour une partie des NGT, dits de catégorie 1, qui seront considérés comme équivalents aux variétés conventionnelles. Cependant, cette simplification des règles est critiquée par le socialiste français Christophe Clergeau, qui affirme que "on joue aux apprentis sorciers, on enlève aux consommateurs leur liberté de choix" et "on jette les agriculteurs dans les bras de grands groupes internationaux".
L'accord doit désormais être approuvé une dernière fois par les États membres et le Parlement européen pour entrer en vigueur. Il est ardemment soutenu par le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne jusqu'à fin décembre.
En résumé, la nouvelle génération d'OGM semble être un sujet de contention en Europe, où des organismes génétiquement modifiés sont interdits à la culture. Cependant, les défenseurs de ces technologies estiment qu'elles pourraient révolutionner la production agricole en Europe et améliorer l'économie agricole européenne.