FrancoEcho
Well-known member
Hanoï, la capitale du Vietnam, un véritable berceau de joie de vivre. Avant de partir vers d'autres horizons, il est indispensable de découvrir les petits plaisirs qui font la vie quotidienne de cette ville fascinante.
Enfin, s'éveiller au tai-chi à l'aube. C'est une habitude profondément ancrée au Vietnam, surtout chez les plus âgés, mais pas seulement. Avant que la ville ne se ranimeste, on vient "réveiller" le corps doucement. Il y a quelque chose de collectif et de simple dans ce rituel : on se retrouve au bord d'un lac, sous les arbres d'un parc, chacun à son rythme mais tous ensemble.
Et puis, monter sur un moto-taxi ! C'est entrer dans le rythme de la ville. Les scooters y bourdonnent comme une nuée d'abeilles parfaitement organisées : ça se faufile lentement, avec une étonnante fluidité. Ici, on grandit sur deux roues, on apprend tôt à suivre la chorégraphie collective.
Ensuite, manger un phở bouillant. Dès l'aube, les trottoirs s'animent et tout le monde mange dehors. On commence souvent la journée avec une soupe de nouilles : c'est sain, économique et délicieux. Mon choix numéro un reste le phở bò (prononcer "feu beuh"), au bœuf, réconfortant à souhait, surtout quand les matins sont "froids". S'asseoir sur un petit tabouret en plastique, au milieu des Hanoïens de tous âges, bol fumant entre les mains, c'est un petit plaisir simple et incroyablement convivial.
Se perdre dans le centre historique. Parcourir des kilomètres à pied dans le Old Quarter, ça use, ça user... Dans le vieux Hanoï, on finit par oublier les trottoirs encombrés : le regard est happé par tout ce qui se passe autour. Les façades ocre des maisons anciennes, les balcons débordant de plantes, les grands arbres qui tiennent debout dans tout ce béton... et surtout cette foule qui fait vibrer chaque rue.
Après une longue journée, il faut s'arrêter au bord d'un lac pour goûter le chocolat Marou. Il est cher, mais qu'est-ce qu'il est bon, ce Sô-Cô-La ! Voilà un remontant efficace "made in Vietnam", composé exclusivement de cacao et de sucre de canne produits intégralement dans le sud du pays.
Pour finir la journée, il y a le temple de la littérature. Considéré comme la première université du pays, ce temple du XIème siècle dédié à Confucius est à mes yeux LE site à voir si l'on visite Hanoï. Dès l'entrée, on laisse derrière soi le bruit des scooters pour retrouver un jardin paisible.
Se poser en terrasse avec une bière à l'heure du coucher du soleil ! Paris a ses terrasses, Hanoï aussi : après une longue journée de travail... ou de balades, tout le monde se retrouve autour d'une table pour partager un verre de bia hơi. La bière pression typique de la capitale, livrée chaque jour en fûts aux gargotes de quartier.
Mais il y a encore quelque chose de magique à Hanoï : ressentir la vie de village dans une grande ville. À Hanoï, on a souvent l'impression d'avoir une fenêtre ouverte sur la vie des autres, comme si l'on pouvait tout voir sans filtre. Tout déborde d'énergie, de gestes simples, de scènes du quotidien.
Enfin, il y a quelque chose que je ne comprends pas à Hanoï : ce qui se passe quand on parle vietnamien. Le langage est un vrai défi, à la fois excitant et insurmontable. La syllabe "bo" peut vouloir dire tour à tour : vache ou bœuf, père, abandonner, amant, ministère, beurre... ou désigner un bouquet ou la marche à pied.
Et pour ceux qui voyagent au Vietnam, voici un conseil : pensez à emporter des sacs waterproof pour garder vos affaires au sec pendant les averses. Glissez aussi des boules Quies dans la valise – entre les travaux, le trafic et le bruit quasi permanent, elles peuvent sauver quelques nuits.
Enfin, s'éveiller au tai-chi à l'aube. C'est une habitude profondément ancrée au Vietnam, surtout chez les plus âgés, mais pas seulement. Avant que la ville ne se ranimeste, on vient "réveiller" le corps doucement. Il y a quelque chose de collectif et de simple dans ce rituel : on se retrouve au bord d'un lac, sous les arbres d'un parc, chacun à son rythme mais tous ensemble.
Et puis, monter sur un moto-taxi ! C'est entrer dans le rythme de la ville. Les scooters y bourdonnent comme une nuée d'abeilles parfaitement organisées : ça se faufile lentement, avec une étonnante fluidité. Ici, on grandit sur deux roues, on apprend tôt à suivre la chorégraphie collective.
Ensuite, manger un phở bouillant. Dès l'aube, les trottoirs s'animent et tout le monde mange dehors. On commence souvent la journée avec une soupe de nouilles : c'est sain, économique et délicieux. Mon choix numéro un reste le phở bò (prononcer "feu beuh"), au bœuf, réconfortant à souhait, surtout quand les matins sont "froids". S'asseoir sur un petit tabouret en plastique, au milieu des Hanoïens de tous âges, bol fumant entre les mains, c'est un petit plaisir simple et incroyablement convivial.
Se perdre dans le centre historique. Parcourir des kilomètres à pied dans le Old Quarter, ça use, ça user... Dans le vieux Hanoï, on finit par oublier les trottoirs encombrés : le regard est happé par tout ce qui se passe autour. Les façades ocre des maisons anciennes, les balcons débordant de plantes, les grands arbres qui tiennent debout dans tout ce béton... et surtout cette foule qui fait vibrer chaque rue.
Après une longue journée, il faut s'arrêter au bord d'un lac pour goûter le chocolat Marou. Il est cher, mais qu'est-ce qu'il est bon, ce Sô-Cô-La ! Voilà un remontant efficace "made in Vietnam", composé exclusivement de cacao et de sucre de canne produits intégralement dans le sud du pays.
Pour finir la journée, il y a le temple de la littérature. Considéré comme la première université du pays, ce temple du XIème siècle dédié à Confucius est à mes yeux LE site à voir si l'on visite Hanoï. Dès l'entrée, on laisse derrière soi le bruit des scooters pour retrouver un jardin paisible.
Se poser en terrasse avec une bière à l'heure du coucher du soleil ! Paris a ses terrasses, Hanoï aussi : après une longue journée de travail... ou de balades, tout le monde se retrouve autour d'une table pour partager un verre de bia hơi. La bière pression typique de la capitale, livrée chaque jour en fûts aux gargotes de quartier.
Mais il y a encore quelque chose de magique à Hanoï : ressentir la vie de village dans une grande ville. À Hanoï, on a souvent l'impression d'avoir une fenêtre ouverte sur la vie des autres, comme si l'on pouvait tout voir sans filtre. Tout déborde d'énergie, de gestes simples, de scènes du quotidien.
Enfin, il y a quelque chose que je ne comprends pas à Hanoï : ce qui se passe quand on parle vietnamien. Le langage est un vrai défi, à la fois excitant et insurmontable. La syllabe "bo" peut vouloir dire tour à tour : vache ou bœuf, père, abandonner, amant, ministère, beurre... ou désigner un bouquet ou la marche à pied.
Et pour ceux qui voyagent au Vietnam, voici un conseil : pensez à emporter des sacs waterproof pour garder vos affaires au sec pendant les averses. Glissez aussi des boules Quies dans la valise – entre les travaux, le trafic et le bruit quasi permanent, elles peuvent sauver quelques nuits.