PapoteurPro
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Une nouvelle vague de jeunes Japonais, entre 20 et 40 ans, s'empare d'un sujet qui parait surréaliste : la mort. Mais ce n'est pas une approche morbide, au contraire. C'est un élan de vie, selon le quotidien "Nihon Keizai Shimbun". Ces jeunes gens commencent à réfléchir sérieusement à leur propre mortalité, et à prendre les devances pour préparer leur succession.
Saki Tachibana, une mère de 31 ans vivant dans la préfecture de Chiba, en est un exemple typique. Elle a décidé d'écrire un "cahier de fin de vie" pour consigner ses biens et ses souhaits après son départ pour l'autre monde. C'est un geste qui lui a été inspiré par le contexte dans lequel elle a passé du temps : lorsqu'elle était la seule à pouvoir accompagner sa fille âgée de 2 ans en hospital, à cause des restrictions liées au Covid-19.
Son carnet contient des informations essentielles pour son foyer, comme ses coordonnées bancaires. Pour elle, c'est une question de tranquillité d'esprit : "Je le conserve pour que mes enfants n'aient pas de souci à se faire lorsque nous ne serons plus là." Et ce geste de préparation pour l'avenir lui apporte un certain réconfort.
Mais Saki n'est pas seule dans cette démarche. Des milliers d'autres jeunes femmes japonaises, similaires à elle, ont décidé de prendre les devances et de réfléchir sérieusement à leur propre mort. Ils se sont mis en contact avec des associations qui proposent des ateliers "derniers mots" et des cafétiers "fin de vie". Les activités comprennent la rédaction d'un carnet, mais aussi l'organisation de manifestations et de discussions sur le sujet.
Le mouvement est en plein essor : les participants commencent à partager leurs expériences et leurs conseils sur les médias sociaux. C'est un phénomène qui a déjà suscité des débats et des remarques sur la société japonaise, mais pour Saki, il s'agit d'un besoin réel de prendre le temps de réfléchir à sa propre vie et à son destin. "Il me paraissait nécessaire de me préparer à toute sorte d'éventualité", explique-t-elle.
Saki Tachibana, une mère de 31 ans vivant dans la préfecture de Chiba, en est un exemple typique. Elle a décidé d'écrire un "cahier de fin de vie" pour consigner ses biens et ses souhaits après son départ pour l'autre monde. C'est un geste qui lui a été inspiré par le contexte dans lequel elle a passé du temps : lorsqu'elle était la seule à pouvoir accompagner sa fille âgée de 2 ans en hospital, à cause des restrictions liées au Covid-19.
Son carnet contient des informations essentielles pour son foyer, comme ses coordonnées bancaires. Pour elle, c'est une question de tranquillité d'esprit : "Je le conserve pour que mes enfants n'aient pas de souci à se faire lorsque nous ne serons plus là." Et ce geste de préparation pour l'avenir lui apporte un certain réconfort.
Mais Saki n'est pas seule dans cette démarche. Des milliers d'autres jeunes femmes japonaises, similaires à elle, ont décidé de prendre les devances et de réfléchir sérieusement à leur propre mort. Ils se sont mis en contact avec des associations qui proposent des ateliers "derniers mots" et des cafétiers "fin de vie". Les activités comprennent la rédaction d'un carnet, mais aussi l'organisation de manifestations et de discussions sur le sujet.
Le mouvement est en plein essor : les participants commencent à partager leurs expériences et leurs conseils sur les médias sociaux. C'est un phénomène qui a déjà suscité des débats et des remarques sur la société japonaise, mais pour Saki, il s'agit d'un besoin réel de prendre le temps de réfléchir à sa propre vie et à son destin. "Il me paraissait nécessaire de me préparer à toute sorte d'éventualité", explique-t-elle.