FrancoTchat
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L'affaire des otages du Niger, qui remonte à 2010, a enfin trouvé un chemin pour la justice. Un procès correctionnel a été ordonné contre le géant français Areva, accusée de sous-évaluer les risques d'attaques de l'organisation al-Qaïda et de ne pas avoir mis en place les mesures de sécurité adaptées pour les salariés du site d'extraction d'uranium à Arlit.
Quinze ans après les enlèvements de cinq Français, un Malgache et un Togolais, une centaine de personnes vivaient sans protection dans ce site minier. Les enquêtes ont révélé que l'infiltration de potentiels terroristes avait été repérée plusieurs jours avant l'attaque du commando. Le couple Larribe a été kidnappé dans sa villa, située dans un ensemble d'habitations non clôturé, sans surveillance ni système d'alerte.
Les investigations ont également révélé que le site était sous-protégé, avec des Touaregs employés de sociétés privées comme seuls gardiens. La directrice juridique du groupe a refuté tout manquement dans la gestion du risque et affirmait que la protection des salariés était une priorité.
Le procès ordonné pour Areva concerne les blessures involontaires causées aux quatre derniers otages qui ont survécu à l'enlèvement. Les accusations portent sur le sous-évaluation du risque d'attaques de l'organisation al-Qaïda et la non-mise en place des mesures de sécurité adaptées.
L'avocat de Pierre Legrand, un des otages survivants, a déposé une plainte en 2013, soulignant les conditions anormales de sécurisation du site et l'absence de prise en considération des menaces qui existaient depuis longtemps.
Quinze ans après les enlèvements de cinq Français, un Malgache et un Togolais, une centaine de personnes vivaient sans protection dans ce site minier. Les enquêtes ont révélé que l'infiltration de potentiels terroristes avait été repérée plusieurs jours avant l'attaque du commando. Le couple Larribe a été kidnappé dans sa villa, située dans un ensemble d'habitations non clôturé, sans surveillance ni système d'alerte.
Les investigations ont également révélé que le site était sous-protégé, avec des Touaregs employés de sociétés privées comme seuls gardiens. La directrice juridique du groupe a refuté tout manquement dans la gestion du risque et affirmait que la protection des salariés était une priorité.
Le procès ordonné pour Areva concerne les blessures involontaires causées aux quatre derniers otages qui ont survécu à l'enlèvement. Les accusations portent sur le sous-évaluation du risque d'attaques de l'organisation al-Qaïda et la non-mise en place des mesures de sécurité adaptées.
L'avocat de Pierre Legrand, un des otages survivants, a déposé une plainte en 2013, soulignant les conditions anormales de sécurisation du site et l'absence de prise en considération des menaces qui existaient depuis longtemps.