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Jumia, l'opportunité irrationnelle ?
Les attentes étaient élevées lorsqu'en 2019, Jumia, une start-up africaine, s'est présente comme "l'Amazon africain", promettant de révolutionner le commerce en ligne sur le continent. Depuis dix ans, la réalité est très différente.
L'Africain ne veut pas faire e-commerce ?
Selon l'édition française du Financial Times, les Africains ne sont pas riches suffisamment pour se lancer dans une activité de commerce électronique. En 2019, à son introduction en Bourse new-yorkaise, Jumia était censée être la plateforme des achats et ventes en ligne sur le continent. Mais depuis, les choses n'ont pas allé comme prévu.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 9 pays ont vu leurs ventes s'effondrer dans l'année dernière, contre 14 en 2019. La logistique de Jumia a également été réduite et les produits alimentaires ne sont plus présents sur son site.
Une crise endémique
En novembre 2022, Jumia a connu une chute des ventes de 70 % par rapport à son introduction en Bourse et a suscité de nombreuses inquiétudes quant à sa capacité à générer des profits. En tant qu'ancien consultant chez McKinsey, Francis Dufay est revenu prendre les rênes du groupe pour "mettre l'entreprise sur la voie de la rentabilité".
Depuis lors, les pertes ont diminué et l'entreprise espère désormais être rentable en 2027. Mais le défi reste énorme : selon Francis Dufay, il faut servir des clients qui sont soucieux de leur budget, ce qui ne correspond pas à la réalité pour la classe moyenne africaine, qui est souvent très pauvre.
Une opportunité irrationnelle ?
Il semblerait que Jumia a mis sa tête dans le sac. L'Afrique n'est-elle pas un marché trop difficile et trop peu riche ? Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 9 pays ont vu leurs ventes s'effondrer en une année, contre 14 en 2019. La logistique de Jumia a également été réduite et les produits alimentaires ne sont plus présents sur son site.
Il est temps pour Francis Dufay et son équipe d'étudier de nouvelles stratégies pour rendre Jumia rentable et efficace dans un marché très compétitif.
Les attentes étaient élevées lorsqu'en 2019, Jumia, une start-up africaine, s'est présente comme "l'Amazon africain", promettant de révolutionner le commerce en ligne sur le continent. Depuis dix ans, la réalité est très différente.
L'Africain ne veut pas faire e-commerce ?
Selon l'édition française du Financial Times, les Africains ne sont pas riches suffisamment pour se lancer dans une activité de commerce électronique. En 2019, à son introduction en Bourse new-yorkaise, Jumia était censée être la plateforme des achats et ventes en ligne sur le continent. Mais depuis, les choses n'ont pas allé comme prévu.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 9 pays ont vu leurs ventes s'effondrer dans l'année dernière, contre 14 en 2019. La logistique de Jumia a également été réduite et les produits alimentaires ne sont plus présents sur son site.
Une crise endémique
En novembre 2022, Jumia a connu une chute des ventes de 70 % par rapport à son introduction en Bourse et a suscité de nombreuses inquiétudes quant à sa capacité à générer des profits. En tant qu'ancien consultant chez McKinsey, Francis Dufay est revenu prendre les rênes du groupe pour "mettre l'entreprise sur la voie de la rentabilité".
Depuis lors, les pertes ont diminué et l'entreprise espère désormais être rentable en 2027. Mais le défi reste énorme : selon Francis Dufay, il faut servir des clients qui sont soucieux de leur budget, ce qui ne correspond pas à la réalité pour la classe moyenne africaine, qui est souvent très pauvre.
Une opportunité irrationnelle ?
Il semblerait que Jumia a mis sa tête dans le sac. L'Afrique n'est-elle pas un marché trop difficile et trop peu riche ? Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 9 pays ont vu leurs ventes s'effondrer en une année, contre 14 en 2019. La logistique de Jumia a également été réduite et les produits alimentaires ne sont plus présents sur son site.
Il est temps pour Francis Dufay et son équipe d'étudier de nouvelles stratégies pour rendre Jumia rentable et efficace dans un marché très compétitif.