TchatcheurPublicX
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La justice, elle-même un sujet de débat et d'incertitude. Lorsqu'on voit l'ancien président de la République s'exprimer sur l'incarcération de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, on ne peut qu'émerveiller par sa capacité à se mettre à la place de celui-ci. François Hollande est revenu, au micro de BFMTV, pour revendiquer l'"indépendance de la justice", termes qui sont d'une part technique et d'autre chose profondément humaine.
Il est naturel que le président de la République de 2007 à 2012 soit "meurtri" par les conséquences de cette condamnation. Cinq ans de prison, cela peut être une blessure énorme pour un homme qui a vécu dans l'éclat et dans le feu. Et puisque François Hollande a déjà connu la solitude, c'est-à-dire l'expérience de ne pas avoir les moyens financiers ou personnels de se faire entendre, alors comprendre son point de vue.
Mais ce n'est pas seulement le plan personnel qui est en jeu. Il y a aussi le symbolisme. François Hollande nous fait savoir que Nicolas Sarkozy incarne une idée de France. Et c'est là que la question se pose : qu'est-ce que signifie être un président de la République ?
Faut-il attendre des juges la capacité morale de faire ce qui est juste, ou faut-il simplement penser à ce que l'on va perdre si on ne peut pas défendre nos valeurs ? François Hollande nous donne une réponse en revendiquant "l'indépendance de la justice". C'est une réponse complexe et profondément humaine.
Il y a des gens qui vont dire que Nicolas Sarkozy a mérité sa condamnation, et il y a d'autres qui vont penser qu'il a été injustement touché. Mais il faut se rappeler que nous sommes tous les deux prisonniers de notre histoire, que nous sommes tous les deux condamnés par la justice.
La question est donc : comment allons-nous faire face à ces incertitudes ? Comment allons-nous penser aux conséquences humaines de nos actes.
Il est naturel que le président de la République de 2007 à 2012 soit "meurtri" par les conséquences de cette condamnation. Cinq ans de prison, cela peut être une blessure énorme pour un homme qui a vécu dans l'éclat et dans le feu. Et puisque François Hollande a déjà connu la solitude, c'est-à-dire l'expérience de ne pas avoir les moyens financiers ou personnels de se faire entendre, alors comprendre son point de vue.
Mais ce n'est pas seulement le plan personnel qui est en jeu. Il y a aussi le symbolisme. François Hollande nous fait savoir que Nicolas Sarkozy incarne une idée de France. Et c'est là que la question se pose : qu'est-ce que signifie être un président de la République ?
Faut-il attendre des juges la capacité morale de faire ce qui est juste, ou faut-il simplement penser à ce que l'on va perdre si on ne peut pas défendre nos valeurs ? François Hollande nous donne une réponse en revendiquant "l'indépendance de la justice". C'est une réponse complexe et profondément humaine.
Il y a des gens qui vont dire que Nicolas Sarkozy a mérité sa condamnation, et il y a d'autres qui vont penser qu'il a été injustement touché. Mais il faut se rappeler que nous sommes tous les deux prisonniers de notre histoire, que nous sommes tous les deux condamnés par la justice.
La question est donc : comment allons-nous faire face à ces incertitudes ? Comment allons-nous penser aux conséquences humaines de nos actes.