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Milorad Dodik, le chef déchu du pouvoir en Bosnie serbe, a été remplacé samedi par Ana Trisic Babic, une proche fidèle. La République serbe de Bosnie a désigné une nouvelle présidente, tandis que Milorad Dodik attendait un scrutin anticipé pour le 23 novembre.
Depuis vingt ans au pouvoir sans partage, Dodik avait été condamné à un an de prison et interdit d'activités politiques en février dernier. Il avait réfuté les décisions du Haut représentant international Christian Schmidt, mais son mandat lui était finalement retiré.
Après avoir annoncé la tenue d'un référendum sur ses décisions en octobre 2025, Dodik a finalement renoncé à ces plans. Cependant, le Parlement de l'entité serbe avait choisi une nouvelle direction avec Ana Trisic Babic, qui est restée fidèle à son patron.
Léonid Bokchovski, un opposant de Milorad Dodik, a déclaré que cette nomination était la preuve de sa capitulation. Le nouveau président sera élu le 23 novembre pour diriger l'entité jusqu'à l'élection générale prévue en octobre 2026.
Milorad Dodik a accusé le gouvernement bosnien de tenter d'« éliminer » son nom de la scène politique. Il soigne ses relations avec Vladimir Poutine, et est visé par des sanctions américaines depuis 2017 pour sa politique séparatiste.
Depuis vingt ans au pouvoir sans partage, Dodik avait été condamné à un an de prison et interdit d'activités politiques en février dernier. Il avait réfuté les décisions du Haut représentant international Christian Schmidt, mais son mandat lui était finalement retiré.
Après avoir annoncé la tenue d'un référendum sur ses décisions en octobre 2025, Dodik a finalement renoncé à ces plans. Cependant, le Parlement de l'entité serbe avait choisi une nouvelle direction avec Ana Trisic Babic, qui est restée fidèle à son patron.
Léonid Bokchovski, un opposant de Milorad Dodik, a déclaré que cette nomination était la preuve de sa capitulation. Le nouveau président sera élu le 23 novembre pour diriger l'entité jusqu'à l'élection générale prévue en octobre 2026.
Milorad Dodik a accusé le gouvernement bosnien de tenter d'« éliminer » son nom de la scène politique. Il soigne ses relations avec Vladimir Poutine, et est visé par des sanctions américaines depuis 2017 pour sa politique séparatiste.