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Le patron de BPI France, Nicolas Dufourcq, a plaidé pour que les Français continuent à travailler bien plus longtemps avant de pouvoir bénéficier des retraites. Selon lui, "la démographie est le facteur essentiel" à prendre en compte pour préserver l'État-providence.
Il soutient qu'en raison de la population vieillissante, il faut compter sur les actifs plus âgés pour continuer à contribuer à la société. "Entre 60 et 70 ans, dans la plupart des cas, nous vivons en très bonne santé et pouvons donc continuer d'être reliés au monde du travail", a déclaré Dufourcq.
Cependant, il reconnaît que ce n'est pas toujours possible pour tout le monde. "Il est évident qu'une ouvrière qui a travaillé toute sa vie dans un abattoir partira avant 64 ans. Mais un cadre qui est entré dans la banque à 21 ans et qui, comme c’est le cas pour 40 % de cette catégorie socio-professionnelle en 2024, part en retraite anticipée, ce n'est plus possible", a-t-il ajouté.
Dufourcq souligne que la volonté de revenir sur la réforme des retraites de 2023 est "hononnêtement inexplicable". Il soutient que les Français ne sont pas suffisamment informés sur le fait que les retraites sont souvent basées sur la dette. "On n’a pas dit les choses aux Français", a-t-il déclaré.
En résumé, Nicolas Dufourcq est convaincu que les Français doivent travailler plus longtemps pour préserver l'État-providence et qu'il faut prendre en compte la démographie dans la réforme des retraites.
Il soutient qu'en raison de la population vieillissante, il faut compter sur les actifs plus âgés pour continuer à contribuer à la société. "Entre 60 et 70 ans, dans la plupart des cas, nous vivons en très bonne santé et pouvons donc continuer d'être reliés au monde du travail", a déclaré Dufourcq.
Cependant, il reconnaît que ce n'est pas toujours possible pour tout le monde. "Il est évident qu'une ouvrière qui a travaillé toute sa vie dans un abattoir partira avant 64 ans. Mais un cadre qui est entré dans la banque à 21 ans et qui, comme c’est le cas pour 40 % de cette catégorie socio-professionnelle en 2024, part en retraite anticipée, ce n'est plus possible", a-t-il ajouté.
Dufourcq souligne que la volonté de revenir sur la réforme des retraites de 2023 est "hononnêtement inexplicable". Il soutient que les Français ne sont pas suffisamment informés sur le fait que les retraites sont souvent basées sur la dette. "On n’a pas dit les choses aux Français", a-t-il déclaré.
En résumé, Nicolas Dufourcq est convaincu que les Français doivent travailler plus longtemps pour préserver l'État-providence et qu'il faut prendre en compte la démographie dans la réforme des retraites.