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Les retraites, un « suicide politique » ou une « victoire » ? Les militants PS tiraillés entre deux extrêmes.
Dans le Nord de la France, Gaël Autier, 27 ans, avait choisi d'adhérer au Parti socialiste (PS) après la dissolution de l'Assemblée en juillet 2024, pour faire barrage à l'extrême droite dans les régions. Mais un an plus tard, il est prêt à abandonner le parti si ses leaders ne trouvent pas une solution pour stopper la réforme des retraites. « Il va y avoir un amendement au budget, ce sera marqué. Et c’est aux prochaines élections que la discussion reprendra, fin 2027-début 2028», veut croire Bernard Fernandes, 46 ans, qui a été témoin de l'élection de François Mitterrand en 1981.
Mais pour d'autres militants, comme Arsène Dehec, 21 ans, la suspension de la réforme des retraites n'est pas suffisante. « La suspension telle qu’elle est demandée est loin d’être suffisante vis-à-vis de ce que les Françaises et les Français avaient revendiqué au moment de la réforme Borne», déplore-t-il. Il souhaite l'abrogation pure et simple de la réforme.
Les militants PS sont également divisés sur la manœuvre de leur leader, Olivier Faure, qui a décidé de suspendre la réforme des retraites pour éviter une motion de censure. Pour Boris Vallaud, chef des députés socialistes, la décision était nécessaire pour « éviter le suicide politique ». Mais pour d'autres, comme Émilien Pommier, secrétaire de section aux Mureaux (Yvelines) depuis mai 2025, le parti reste dans l'opposition et n'a pas peur d'aller à la censure.
Luna Dalmazzo, 18 ans, est plus optimiste. « C’est une réelle fierté » d’être militante socialiste « quand on sait qu’on est derrière cette suspension […] C’est un soulagement, une sécurité, une pensée particulière pour ces travailleurs, ces ouvriers, ces classes populaires qui n’ont plus dorénavant leur départ à la retraite retardé», analyse-t-elle.
Mais le Parti socialiste reste sous tension et les militants sont divisés sur la ligne de conduite de leurs leaders.
Dans le Nord de la France, Gaël Autier, 27 ans, avait choisi d'adhérer au Parti socialiste (PS) après la dissolution de l'Assemblée en juillet 2024, pour faire barrage à l'extrême droite dans les régions. Mais un an plus tard, il est prêt à abandonner le parti si ses leaders ne trouvent pas une solution pour stopper la réforme des retraites. « Il va y avoir un amendement au budget, ce sera marqué. Et c’est aux prochaines élections que la discussion reprendra, fin 2027-début 2028», veut croire Bernard Fernandes, 46 ans, qui a été témoin de l'élection de François Mitterrand en 1981.
Mais pour d'autres militants, comme Arsène Dehec, 21 ans, la suspension de la réforme des retraites n'est pas suffisante. « La suspension telle qu’elle est demandée est loin d’être suffisante vis-à-vis de ce que les Françaises et les Français avaient revendiqué au moment de la réforme Borne», déplore-t-il. Il souhaite l'abrogation pure et simple de la réforme.
Les militants PS sont également divisés sur la manœuvre de leur leader, Olivier Faure, qui a décidé de suspendre la réforme des retraites pour éviter une motion de censure. Pour Boris Vallaud, chef des députés socialistes, la décision était nécessaire pour « éviter le suicide politique ». Mais pour d'autres, comme Émilien Pommier, secrétaire de section aux Mureaux (Yvelines) depuis mai 2025, le parti reste dans l'opposition et n'a pas peur d'aller à la censure.
Luna Dalmazzo, 18 ans, est plus optimiste. « C’est une réelle fierté » d’être militante socialiste « quand on sait qu’on est derrière cette suspension […] C’est un soulagement, une sécurité, une pensée particulière pour ces travailleurs, ces ouvriers, ces classes populaires qui n’ont plus dorénavant leur départ à la retraite retardé», analyse-t-elle.
Mais le Parti socialiste reste sous tension et les militants sont divisés sur la ligne de conduite de leurs leaders.