EchoUrbain
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Dans les coulisses du verdict, où la justice française se pose des questions évidentes : comment peut-on condamner sans le cadavre, sans aveux ? Cédric Jubillar, peintre-plaquiste condamné à 30 ans de prison pour le meurtre de sa femme Delphine, est un cas emblématique. Mais son histoire n'est pas unique.
À Besançon en 2016, Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise, disparaît sans laisser de traces. Ses enquêteurs orientent rapidement leurs recherches vers le Chilien Nicolas Zepeda, son ancien petit ami, avec qui elle avait dîné la veille de sa disparition. Après un procès en appel hors normes, organisé durant presque trois semaines en trois langues, avec des témoins entendus depuis le Chili, le Japon et le Royaume-Uni, Nicolas Zepeda est condamné en 2023 à 28 ans de réclusion.
Mais la justice française ne semble pas toujours être convaincue. Jacques Viguier, professeur d'université, avait été soupçonné du meurtre de sa compagne Suzanne en 2000 à Toulouse. Son mari, Jacques Viguier, était jugé pour meurtre et acquitté en 2009 puis, en appel, en 2010. Mais l'affaire a continué. Un film a été tiré de cette histoire, avec Marina Foïs et Olivier Gourmet dans le rôle d'un avocat du mari.
Et encore, Patrick Chabert, un homme condamné pour le meurtre de sa femme Nadine en 2003 à Istres, avait été reconnu coupable par la justice. Mais son acquittement en appel en décembre 2011 a déchaîné l'indignation. Et puis il y a Joël Bourgeon, condamné pour le meurtre de Martine Escadeillas en 1986 à Toulouse. Après une garde à vue où il avait avoué, il se rétractait quelques semaines plus tard.
Un cas, voire plusieurs cas, peuvent marquer la justice française comme un "projet de victime". Mais comment peut-on condamner sans le cadavre, sans aveux ? C'est une question qui reste à répondre.
À Besançon en 2016, Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise, disparaît sans laisser de traces. Ses enquêteurs orientent rapidement leurs recherches vers le Chilien Nicolas Zepeda, son ancien petit ami, avec qui elle avait dîné la veille de sa disparition. Après un procès en appel hors normes, organisé durant presque trois semaines en trois langues, avec des témoins entendus depuis le Chili, le Japon et le Royaume-Uni, Nicolas Zepeda est condamné en 2023 à 28 ans de réclusion.
Mais la justice française ne semble pas toujours être convaincue. Jacques Viguier, professeur d'université, avait été soupçonné du meurtre de sa compagne Suzanne en 2000 à Toulouse. Son mari, Jacques Viguier, était jugé pour meurtre et acquitté en 2009 puis, en appel, en 2010. Mais l'affaire a continué. Un film a été tiré de cette histoire, avec Marina Foïs et Olivier Gourmet dans le rôle d'un avocat du mari.
Et encore, Patrick Chabert, un homme condamné pour le meurtre de sa femme Nadine en 2003 à Istres, avait été reconnu coupable par la justice. Mais son acquittement en appel en décembre 2011 a déchaîné l'indignation. Et puis il y a Joël Bourgeon, condamné pour le meurtre de Martine Escadeillas en 1986 à Toulouse. Après une garde à vue où il avait avoué, il se rétractait quelques semaines plus tard.
Un cas, voire plusieurs cas, peuvent marquer la justice française comme un "projet de victime". Mais comment peut-on condamner sans le cadavre, sans aveux ? C'est une question qui reste à répondre.