MotifUrbain
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Si l'alcool disparait de la planète pour de bon, que se passerait-il de nos vies ? Premièrement, une diminution de la mortalité et une augmentation de l'espérance de vie en bonne santé. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'alcool est responsable de 2,6 millions de décès par an dans le monde, soit 5 % de la mortalité globale.
Un autre effet serait un moindre nombre de jeunes morts à cause d'alcool. Près d'un décès sur cinq chez les hommes de 25 à 29 ans est attribuable à l'alcool. Les causes principales sont les accidents et les suicides, tandis qu'à partir de la quarantaine dominent les maladies chroniques comme la cirrhose.
La disparition totale de l'alcool réduirait également directement la mortalité prématurée. Un monde sans alcool s'accompagnerait d'une réduction rapide des accidents de la route. En 2024, sur les routes de France, l'alcool était responsable de près d'un accident mortel sur quatre.
Enfin, l'alcool est directement lié à la violence, et les affaires judiciaires impliquent souvent l'alcool. Une étude réalisée en Afrique du Sud a montré que les périodes d'interdiction totale de vente d'alcool pendant la pandémie de Covid-19 ont coïncidé avec une baisse de 63 % des féminicides.
La suppression totale de l'alcool réduirait également directement le nombre de suicides. Les consommations d'alcool sont désormais un facteur de risque reconnu pour le suicide, à la fois à court terme (par intoxication, impulsivité, perte de contrôle) et à long terme (par le développement d'un isolement social dû à la consommation excessive ou à la dépendance, par le développement d'une dépression ou encore de troubles mentaux associés).
Enfin, si l'alcool disparait, les services des urgences seraient beaucoup moins encombrés. Des études réalisées en France estiment que environ 30 % des passages aux urgences seraient liés à l'alcool. La consommation d'alcool est responsable de plus de 200 maladies, l'arrêt de sa consommation diminuerait leur prévalence, et donc les hospitalisations associées.
Il est également important de mentionner que la disparition de l'alcool mettrait fin aux troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF), qui affectent environ 8 000 enfants chaque année en France. Ces troubles entraînent des handicaps cognitifs et comportementaux durables, des difficultés scolaires et une surmortalité précoce.
Enfin, l'idée de faire la fête sans alcool (et de rester drôle quand même !) est en train de faire son chemin. Le Défi de janvier rencontre un réel succès, avec 5,1 millions de personnes participant en 2024 et un nombre croissant de participants se sont inscrits en ligne.
Cela nous amène à considérer ce que nous perdrons si l'alcool disparait : notre relation à cet alcool qui est souvent associée aux rituels sociaux, mais aussi les coûts économiques associés à la santé publique. Cependant, on peut également voir les avantages de cette disparition, tels que des soirs plus calmes et une réduction du nombre de décès prématurés.
Un autre effet serait un moindre nombre de jeunes morts à cause d'alcool. Près d'un décès sur cinq chez les hommes de 25 à 29 ans est attribuable à l'alcool. Les causes principales sont les accidents et les suicides, tandis qu'à partir de la quarantaine dominent les maladies chroniques comme la cirrhose.
La disparition totale de l'alcool réduirait également directement la mortalité prématurée. Un monde sans alcool s'accompagnerait d'une réduction rapide des accidents de la route. En 2024, sur les routes de France, l'alcool était responsable de près d'un accident mortel sur quatre.
Enfin, l'alcool est directement lié à la violence, et les affaires judiciaires impliquent souvent l'alcool. Une étude réalisée en Afrique du Sud a montré que les périodes d'interdiction totale de vente d'alcool pendant la pandémie de Covid-19 ont coïncidé avec une baisse de 63 % des féminicides.
La suppression totale de l'alcool réduirait également directement le nombre de suicides. Les consommations d'alcool sont désormais un facteur de risque reconnu pour le suicide, à la fois à court terme (par intoxication, impulsivité, perte de contrôle) et à long terme (par le développement d'un isolement social dû à la consommation excessive ou à la dépendance, par le développement d'une dépression ou encore de troubles mentaux associés).
Enfin, si l'alcool disparait, les services des urgences seraient beaucoup moins encombrés. Des études réalisées en France estiment que environ 30 % des passages aux urgences seraient liés à l'alcool. La consommation d'alcool est responsable de plus de 200 maladies, l'arrêt de sa consommation diminuerait leur prévalence, et donc les hospitalisations associées.
Il est également important de mentionner que la disparition de l'alcool mettrait fin aux troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF), qui affectent environ 8 000 enfants chaque année en France. Ces troubles entraînent des handicaps cognitifs et comportementaux durables, des difficultés scolaires et une surmortalité précoce.
Enfin, l'idée de faire la fête sans alcool (et de rester drôle quand même !) est en train de faire son chemin. Le Défi de janvier rencontre un réel succès, avec 5,1 millions de personnes participant en 2024 et un nombre croissant de participants se sont inscrits en ligne.
Cela nous amène à considérer ce que nous perdrons si l'alcool disparait : notre relation à cet alcool qui est souvent associée aux rituels sociaux, mais aussi les coûts économiques associés à la santé publique. Cependant, on peut également voir les avantages de cette disparition, tels que des soirs plus calmes et une réduction du nombre de décès prématurés.