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Le réformateur de l'éducation : Xavier Jaravel, un économiste qui veut redresser la barre éducatique.
Xavier Jaravel, le nouveau président délégué du Conseil d'analyse économique (CAE), a pour mission de relever le niveau des élèves en France. Un objectif ambitieux que l'économiste ne manque pas de prendre au sérieux.
Le poids des inégalités de genre et territoriales dans l'éducation est un sujet qui trottait déjà dans son esprit depuis 2023, lorsqu'il avait publié son ouvrage « Marie Curie habite dans le Morbihan ». Deux ans plus tard, la situation a-t-elle évolué ?
"Il y a quelques signaux faibles", répond Xavier Jaravel. "Par exemple, le secrétariat général pour l'investissement, chargé du plan France 2030, subventionne des initiatives destinées à susciter des vocations dans le monde de l'innovation et de l'entrepreneuriat." Mais il est prématuré de parler d'avancement, car selon l'économiste, "il faudrait aller beaucoup plus loin".
Le CAE a pour mission d'établir des diagnostics qui permettent de mieux comprendre le décrochage du niveau en France. Ensuite, réfléchir aux politiques publiques les plus susceptibles de redresser la barre. Mais ce sont des objectifs qui se situent loin dans l'avenir et pour lesquels il faut d'abord définir des objectifs clairs.
Un cap clair a été déjà mis sur le chemin, en 2025, lors du lancement du plan France 2030, mais aussi lors de la mise en place d'une évaluation de la performance des enseignants et des élèves.
Le système d'apprentissage des mathématiques en Chine est un modèle qui pourrait être pris en exemple en France. Mais Xavier Jaravel le voit aussi comme une opportunité pour l'Aménagement du Territoire, car "l'exigence est telle que les élèves et leurs parents subissent énormément de pression".
Un autre avantage, c'est la Finlande qui se distingue par le niveau de confiance qu'elle a dans ses élèves. Mais ce n'est pas suffisant pour Xavier Jaravel, car il pense que "les compétences sociocomportementales, comme le fait de croire en soi, doivent aussi être prises en compte".
Il y a également besoin d'une formation pour les enseignants et les élèves. C'est l'approche que prend la république d'Estonie, mais ce n'est pas encore le cas de la France.
Xavier Jaravel, le nouveau président délégué du Conseil d'analyse économique (CAE), a pour mission de relever le niveau des élèves en France. Un objectif ambitieux que l'économiste ne manque pas de prendre au sérieux.
Le poids des inégalités de genre et territoriales dans l'éducation est un sujet qui trottait déjà dans son esprit depuis 2023, lorsqu'il avait publié son ouvrage « Marie Curie habite dans le Morbihan ». Deux ans plus tard, la situation a-t-elle évolué ?
"Il y a quelques signaux faibles", répond Xavier Jaravel. "Par exemple, le secrétariat général pour l'investissement, chargé du plan France 2030, subventionne des initiatives destinées à susciter des vocations dans le monde de l'innovation et de l'entrepreneuriat." Mais il est prématuré de parler d'avancement, car selon l'économiste, "il faudrait aller beaucoup plus loin".
Le CAE a pour mission d'établir des diagnostics qui permettent de mieux comprendre le décrochage du niveau en France. Ensuite, réfléchir aux politiques publiques les plus susceptibles de redresser la barre. Mais ce sont des objectifs qui se situent loin dans l'avenir et pour lesquels il faut d'abord définir des objectifs clairs.
Un cap clair a été déjà mis sur le chemin, en 2025, lors du lancement du plan France 2030, mais aussi lors de la mise en place d'une évaluation de la performance des enseignants et des élèves.
Le système d'apprentissage des mathématiques en Chine est un modèle qui pourrait être pris en exemple en France. Mais Xavier Jaravel le voit aussi comme une opportunité pour l'Aménagement du Territoire, car "l'exigence est telle que les élèves et leurs parents subissent énormément de pression".
Un autre avantage, c'est la Finlande qui se distingue par le niveau de confiance qu'elle a dans ses élèves. Mais ce n'est pas suffisant pour Xavier Jaravel, car il pense que "les compétences sociocomportementales, comme le fait de croire en soi, doivent aussi être prises en compte".
Il y a également besoin d'une formation pour les enseignants et les élèves. C'est l'approche que prend la république d'Estonie, mais ce n'est pas encore le cas de la France.