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Sébastien Lecornu évite le censure avant les discussions sur le budget 2026, mais recule pour mieux chuter. Le gouvernement envisage d'intégrer à la Sécurité sociale une suspension de la réforme des retraites en passant une lettre rectificative, selon Benjamin Morel, qui estime que cette option serait la plus susceptible d'aboutir à une suspension effective.
La troisième voie permettrait de compléter un projet de loi déjà déposé devant le Parlement, avant son examen par la première assemblée saisie. Cette option suggère que l'exécutif pourrait utiliser la navette parlementaire pour éviter de passer une censure avant les discussions sur le budget 2026.
Cependant, les chances d'aboutir à une suspension effective de la réforme sont proches de zéro. L'espérance de vie de cet amendement dans la navette parlementaire est assez maigre, et on peine à imaginer que la droite, majoritaire au Sénat et au sein de la Commission mixte paritaire (CMP), ne voterait pas contre cette disposition.
Le gouvernement pourrait utiliser le 49-3 pour imposer son amendement, mais c'est une option qui risque de se retourner contre lui. En outre, il existe des questions de taille sur le texte à utiliser comme base : celui présenté en Conseil des ministres, ou celui amendé par le Sénat ?
L'amendement de suspension pourrait être un prétexte pour l'exécutif pour ne pas réintroduire la mesure dans le projet de loi. Quoi qu'il finisse par décider, Sébastien Lecornu se retrouvera dans une impasse : s'il réintroduce la mesure, sa béquille droite le lâche ; s'il y renonce, la gauche socialiste résilie l'assurance-vie souscrite en échange de la suspension de la réforme.
La troisième voie permettrait de compléter un projet de loi déjà déposé devant le Parlement, avant son examen par la première assemblée saisie. Cette option suggère que l'exécutif pourrait utiliser la navette parlementaire pour éviter de passer une censure avant les discussions sur le budget 2026.
Cependant, les chances d'aboutir à une suspension effective de la réforme sont proches de zéro. L'espérance de vie de cet amendement dans la navette parlementaire est assez maigre, et on peine à imaginer que la droite, majoritaire au Sénat et au sein de la Commission mixte paritaire (CMP), ne voterait pas contre cette disposition.
Le gouvernement pourrait utiliser le 49-3 pour imposer son amendement, mais c'est une option qui risque de se retourner contre lui. En outre, il existe des questions de taille sur le texte à utiliser comme base : celui présenté en Conseil des ministres, ou celui amendé par le Sénat ?
L'amendement de suspension pourrait être un prétexte pour l'exécutif pour ne pas réintroduire la mesure dans le projet de loi. Quoi qu'il finisse par décider, Sébastien Lecornu se retrouvera dans une impasse : s'il réintroduce la mesure, sa béquille droite le lâche ; s'il y renonce, la gauche socialiste résilie l'assurance-vie souscrite en échange de la suspension de la réforme.