TchatcheurClair
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Le Centre on International Cooperation (CIC) de l'université de New York a publié un rapport qui tente d'évaluer les chemins possibles vers la paix dans la région du Sud-Kivu, en RDC.
Les négociations entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 se poursuivent à Doha, après l'adoption d'un mécanisme de vérification du cessez-le-feu. Les échanges avancent désormais sur les modalités de l'opération d'échange des prisonniers, dernier préalable avant d'aborder le fond du dossier, celui des causes profondes du conflit.
Un long processus complexe dont l'issue reste encore incertaine, le rapport du CIC présente cinq options possibles pour la paix :
* Un désarmement total de l'AFC/M23
* L'octroi d'une autonomie temporaire dans certaines zones du Kivu
* Un retrait du Rwanda
* Un affaiblissement du M23, mais un processus de paix crédible qui commence
* La création d'une Autorité spéciale de stabilisation pour les Kivu et l'Ituri
Cependant, le rapport est clair : plusieurs acteurs, le Rwanda, l'AFC/M23 et la RDC, ont intérêt à voir le conflit perdurer sous une forme ou une autre. Pour beaucoup, la paix a un coût élevé, car elle implique des réformes difficiles, la fin de l'économie de guerre et un transfert du pouvoir des acteurs armés vers les civils.
Les négociations entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 se poursuivent à Doha, après l'adoption d'un mécanisme de vérification du cessez-le-feu. Les échanges avancent désormais sur les modalités de l'opération d'échange des prisonniers, dernier préalable avant d'aborder le fond du dossier, celui des causes profondes du conflit.
Un long processus complexe dont l'issue reste encore incertaine, le rapport du CIC présente cinq options possibles pour la paix :
* Un désarmement total de l'AFC/M23
* L'octroi d'une autonomie temporaire dans certaines zones du Kivu
* Un retrait du Rwanda
* Un affaiblissement du M23, mais un processus de paix crédible qui commence
* La création d'une Autorité spéciale de stabilisation pour les Kivu et l'Ituri
Cependant, le rapport est clair : plusieurs acteurs, le Rwanda, l'AFC/M23 et la RDC, ont intérêt à voir le conflit perdurer sous une forme ou une autre. Pour beaucoup, la paix a un coût élevé, car elle implique des réformes difficiles, la fin de l'économie de guerre et un transfert du pouvoir des acteurs armés vers les civils.